L’Afpan : «le Festival est devenu un témoin»
On en sait un peu plus sur la programmation du 20e Festival de photo animalière et de nature de l’Afpan. Début juin, à l’occasion d’une conférence de presse – organisée par la Maison départementale du tourisme (MDT) et l’agence Bonne Réponse – donnée à Paris, l’association a dévoilé les noms des photographes qui seront présents pour cette édition anniversaire.
En Haute-Marne et dans un rayon de 250 km, nul besoin de présenter le Festival international de la photo animalière et de nature de l’Afpan. Tout le monde le connaît et sa réputation n’est plus à faire. «Aujourd’hui, il a besoin de séduire plus loin. D’où cette journée», organisée mercredi 8 juin, à Paris, par la MDT et l’agence Bonne Réponse. Afin d’élargir l’influence du festival, ces structures ont convié une trentaine de journalistes (travaillant pour des médias de tourisme, de nature, de photographie), pour qu’ils découvrent le Festival, son histoire, ses engagements et sa programmation. Régis Fournel, président de l’Afpan et Vincent Munier, photographe français de renommée mondiale, se sont pliés au jeu.
Trois parrains
Qui aurait cru que le salon de la photo animalière, lancé en 1996 à Montier-en-Der par une bande de copains, deviendrait un des festivals les plus renommés d’Europe ? Des 4 000 visiteurs du salon, nous sommes aujourd’hui à plus de 40 000 curieux qui viennent, chaque année, découvrir des images expositions d’une qualité remarquable.
Pour cette 20e édition, le thème n’est autre que la transmission des savoirs, via les axes de la nature et de l’ethnologie. «En deux décennies, le Festival est devenu un témoin», souligne Régis Fournel. Trois parrains sont désignés. Pour l’ethnologie, ça sera Bindeshwar Pathak, sociologue indien fondateur du Sulabh International, un organisme de service social qui œuvre pour les droits de l’homme, l’assainissement de l’environnement ou encore la gestion des déchets. Le parrain nature est Gilles Bœuf, biologiste et chercheur français, ancien président du Muséum national d’histoire naturelle et conseiller dans le cabinet de Ségolène Royal. Le secteur jeunesse sera lui représenté par Louis Espinassous, biologiste, ethnologue et romancier, connu pour ses ouvrages jeunesse et nature.
Montier, un tremplin
Côté expositions, l’association et les photographes ont mis le paquet. Citons, entre autres, “Antartica”, de Laurent Ballesta et Vincent Munier, qui nous fera découvrir les dessus et dessous de la terre Adélie ; “Un homme et des loups”, de Jim Brandenburg ; “Un plaidoyer contre la surpêche”, de Pierre Gleizes ; “Devant Verdun”, de Jacques Grison, qui montre comment la nature a repris ses droits, 100 ans après la guerre. Il y aura aussi des nouvelles têtes, comme Mike Bueno, photographe brésilien, qui exposera une partie de son travail sur le Pantanal au Brésil, une zone avec écosystème unique au monde.
Le Festival de Montier-en-Der est devenu, au fil du temps, une véritable référence, qui a permis de lancer quelques grands noms de la photo. Exemple de Vincent Munier, qui se souvient de sa toute première exposition, en 1996 : «J’avais 20 ans et je débutais. Montier a été un véritable tremplin pour moi.»
Carole Pontier
En 20 ans…
590 000 festivaliers
32 000 photos exposées
1 600 photographes invités
A savoir
Conférence
Matthieu Ricard, moine bouddhiste, donnera une conférence sur “L’altruisme pour les générations futures”, samedi 18 novembre, à 18 h, aux Fuseaux, à Saint-Dizier.
Autopromotion
Le Festival est présent sur les réseaux sociaux : Festivalmontier sur Facebook et @FestivalMontier sur Twitter. On peut aussi le retrouver sur festivalphotomontier, sur Vimeo, avec un petit clip sympathique d’autopromotion…
Animations
Parmi les animations croustillantes du Festival 2016, on peut d’ores et déjà noter un concert de Fred Chapellier, vendredi 18 novembre, au pôle socioculturel, un spectacle équestre, un mapping vidéo au centre-ville ou encore l’exposition Wildlife Photographer of the year 2016, en avant-première mondiale…