L’ADAJ en appelle aux bonnes volontés
Quoique sans conseil d’administration, l’association départementale d’aide aux justiciables (ADAJ) continue de mener ses missions. Elle en appelle aux bonnes volontés pour renforcer ses troupes.
Depuis la démission mi-juin de la quasi-totalité de son conseil d’administration, l’association départementale d’aide aux justiciables (ADAJ) reste pilotée par l’administrateur qu’avait alors désigné le président du tribunal judiciaire de Chaumont, avec le procureur de la république. Une désignation qui vaut jusqu’au 31 décembre.
Aujourd’hui, l’ADAJ lance un appel aux bonnes volontés pour l’épauler dans ses missions.
Pour rappel, comme le dépliement de son acronyme l’indique, l’ADAJ est en charge d’aider les justiciables – les victimes, auxquelles elle propose un soutien psychologique ; comme les auteurs, en leur proposant une aide dans leurs démarches administratives. Par ailleurs, l’ADAJ fait l’objet de saisines pour procéder à des évaluations personnalisées de victimes. Enfin, elle supervise les « points rencontres » qui permettent aux parents et enfants séparés sur décision judiciaire de continuer de se voir.
Contact : ADAJ Tribunal judiciaire, 23 rue du palais 03 25 03 93 91.
Fabienne Ausserre
f.ausserre@jhm.fr
« L’ADAJ répond à 100% des saisines »
Au passage, des observateurs avaient fait savoir que la mission d’évaluation de l’ADAJ avait été incomplètement remplie deux années de suite, avant l’implosion de sa gouvernance. « C’est faux. On a répondu à 100% des saisines. Si 60% ont été effectivement réalisées, c’est que 40% des personnes concernées les ont refusées ». Pareillement, dans l’association, on réfute l’assertion qui voudrait qu’il y ait eu un jour le projet d’un regroupement de l’ADAJ avec SOS Femmes accueil.