L’action Mobili’terre dans les mains de Mariam Sandid
Dispositif promouvant les mobilités douces, l’opération Mobili’terre est déployée sur le territoire Sud haut-marnais depuis le début de l’année. Cheffe de projet de l’action pour Unicités, Mariam Sandid est la figure de proue du dispositif qui s’appuiera sur des services civiques.
Initiée en 2020 dans l’Hexagone par Unicités et l’association des maires ruraux, l’action Mobili’terre vise à développer la mobilité durable dans les territoires ruraux. De ce fait la Haute-Marne et le Sud du département notamment entre pleinement dans ce cadre. C’est ainsi que depuis le début de l’année 2022, Mariam Sandid a pris ses fonctions dans les locaux du Petr du Pays de Langres.
La jeune femme est cheffe de projet pour Mobili’terre au sein d’Unicités et ses premières interventions ont été menés auprès des différents conseils communautaires pour présenter les objectifs et les moyens de l’opération. « L’idée de base de Mobili’terre est née du constat d’une surutilisation de la voiture, ou du moins de la voiture à titre individuel, dans les zones rurales », souligne la jeune femme, originaire de Corse.
Consciente que ce recours exacerbé à la voiture est le facteur de plusieurs causes et en premier lieu de l’absence d’alternative, Mariam Sandid s’est fixée plusieurs objectifs durant l’année à venir. Il s’agira non seulement d’améliorer la connaissance des habitants par rapport aux mobilités douces existantes sur le territoire mais aussi de capter les idées qui pourraient germer dans les rangs de la population.
Pour cette dernière mission, la cheffe de projet entend s’appuyer sur les personnes en service civique qui vont intégrer le projet. « Dès le mois de mars, 4 personnes vont être embauchées en service civique. Elles vont immédiatement organiser des rencontres avec la population à la fois pour présenter ce qui existe mais surtout pour écouter ce que les habitants ont à dire et espèrent du développement des modes de transport », indique Mariam Sandid.
Des délais courts mais une volonté d’agir
A la différence des territoires ruraux engagés dans le dispositif depuis le départ en 2020, le Pays de Langres ne disposera pas de 3 ans pour mener à bien cette étude. « Les financements pour Mobili’terre s’arrêtent au 31 décembre 2022 et, de fait, il faut avoir terminer à cette date », indique la cheffe de projet.
Les délais étant relativement courts, le planning d’action est d’ores et déjà défini puisqu’après la consultation des habitants et la remontée de leurs idées, l’heure sera à l’établissement de solutions de mobilités. « Plus les idées seront nombreuses au départ et plus le travail pourra être complet et précis », souligne Mariam Sandid. Cette dernière, diplômée en sciences politiques et en management en développement durable, explique que la finalité du projet est « de donner aux élus et pas seulement du Sud haut-marnais une plateforme où les différentes solutions remontées du terrain pourraient être adaptées à chaque territoire ».
Pierre Gaudiot
p.gaudiot@jhm.fr