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lac du Der

Lac du Der : il y a de quoi faire, même sous la pluie !

lac du Der
Le Village-Musée du Der présente quelques édifices sauvés des eaux du lac, dont l’église de Nuisement-aux-Bois.

Le lac du Der, ses plages, ses activités nautiques, ses balades à pied ou à vélo… Idéal pour les vacances. Mais, lorsque la météo se gâte, que faire autour du lac du Der ? Voici quelques idées de visites soufflées par l’Office de tourisme.

Samedi 15 juillet, 10 h du matin. Le thermomètre affiche un bien maigre 18°C sur la plage de Giffaumont, au lac du Der. Cerise sur le gâteau, il pleut. Pas le choix, il faut remballer le transat, la baignade et la séance de bronzage censée permettre de frimer au bureau à la rentrée. Mais alors que faire ?

Quand la météo n’est pas à la fête, on oublie la plage ou les activités nautiques et on visite les musées !

Direction la station nautique et l’Office de tourisme du lac du Der, pour nous donner deux ou trois tuyaux : Village-Musée du Der, circuit des églises à pans de bois, visite des villes alentours (Saint-Dizier et ses deux musées, Vitry-le-François et sa collégiale, Wassy et son musée protestant, Montier-en-Der, avec son abbatiale et son haras). « Il y a aussi le petit train et le bateau promenade “Au Fil de l’eau” », nous précise-t-on. « Même si c’est plus agréable quand il fait beau, c’est couvert quand même ! » Et, pour ceux qui souhaiteraient rembourser leur séjour, il y a le casino. Mais, attention, cela peut aussi rapidement plomber le budget vacances…

P.-J. P.

pj.prieur@jhm.fr

Village-Musée : le Der avant le lac

Véritable plongée au cœur du bocage champenois, le Village-Musée du Der, à Sainte-Marie-du-Lac, permet de s’imaginer le Pays du Der avant le lac. Dans un écrin de verdure, quelques bâtiments à pans de bois sauvés de la destruction ou de la noyade présentent des scènes de la vie quotidienne : école, mairie, poste, maison du forgeron, four à pain… dans des reconstitutions réalistes.

A l’intérieur, des reconstitutions réalistes permettent de mieux connaître la vie quotidienne de nos ancêtres.

On y apprend aussi, évidemment, comment est né le lac du Der et l’histoire des trois villages détruit pour son creusement. Point d’orgue de la visite, l’église Saint-Jean-Baptiste de Nuisement-aux-Bois, l’un de ces trois villages, construite en pans de bois et torchis aux XVIe et XVIIe siècle, reconstruite sur le site du musée en 1971. Vidéos et bandes-son font aussi revivre les villages par la voix de leurs anciens habitants. Enfin, une maquette géante au 1/30e permet de découvrir des exemples d’architecture remarquable de la Champagne.

Entrée payante. Durée de la visite : 1 h 30 environ.

Les églises à pans de bois : un patrimoine unique

L’église d’Outines est la plus grande des églises à pans de bois. (Photo d’archives jhm quotidien)

Entre le lac du Der et ceux de la Forêt d’Orient, s’offre un patrimoine d’exception : les églises à pans de bois. Un circuit entre Haute-Marne, Marne et Aube permet d’en découvrir une dizaine, parmi lesquelles celles de Mathaux (10) pour son imposant clocher, de Longsols (10) qui date du XVe siècle, de Châtillon-sur-Broué (51) pour sa large nef et son porche d’entrée entièrement fermé, d’Outines, la plus vaste, ou de Lentilles (10), la plus typique.

Circuit d’environ 150 km. Attention, certaines églises ne sont pas toujours ouvertes au public.

L’histoire du lac du Der en petit train ou en bateau

La gare du petit train du Der se situe à la station nautique de Giffaumont.

Le train du Der et le bateau promenade “Au Fil de l’eau” donnent l’occasion de découvrir le lac du Der autrement. Avec le premier, direction les digues pour une visite commentée sur l’histoire du lac du Der, son utilité, son fonctionnement, sa construction, mais aussi sa flore et ses milliers d’oiseaux. Payant. Durée : 1 h.

Pour ceux qui se sentent plutôt le pied marin, il vaut mieux embarquer pour une balade sur les eaux du lac du Der, avec “Au Fil de l’eau”. Là encore, vous pourrez y découvrir l’histoire de l’un des plus grands lacs artificiels d’Europe. Payant. Durée : environ 1 h.

Passer un peu de temps en ville… Et pourquoi pas !

A quelques kilomètres seulement du lac du Der, quatre villes offrent un patrimoine intéressant, idéal pour occuper les jours de pluie. 

Saint-Dizier. Château, remparts, églises (Notre-Dame, Gigny, La Noue…), circuit des fontes d’art, maisons à pans de bois, voyottes de La Noue, ou les plus récents théâtre à l’italienne, tour Miko et maison du Petit Paris…, Saint-Dizier offre un patrimoine important à découvrir au fil de ses rues. Le musée municipal (gratuit) et Muse (payant) peuvent compléter cette visite.

Déclinaison bragarde du Grand Palais parisien, Muse propose actuellement une exposition immersive sur la Joconde.

Montier-en-Der. Souvent laissée de côté par les touristes, en dehors de son festival de la photo animalière (en novembre), Montier-en-Der mérite le détour. Notamment pour son abbatiale des Xe et XIIIe siècles, et pour le Haras, situé juste à côté. A voir aussi, la Halle au blé, le square Linet ou le jardin de la propriété Japiot (visible en partie depuis la rue de l’Isle). Si vous avez le temps, n’hésitez pas à faire un détour par l’église Saint-Rémi de Ceffonds, pour y admirer ses 17 vitraux Renaissance, son clocher roman et sa mise au tombeau du XVIe siècle.

En plus de son abbatiale et de son haras, Montier-en-Der abrite quelques maisons aux façades remarquables.

Wassy. La visite commence par la place Marie-Stuart, qui doit sa forme circulaire aux remparts qui l’entouraient jadis. Juste à côté, on ne manquera évidemment pas le Musée protestant et la Grange du massacre, ni, sur la place Notre-Dame, l’église éponyme et la mairie, ou encore la tour du Dôme.

L’église Notre-Dame-en-sa-Nativité de Wassy présente un portique original, remanié au XVIIe siècle.

Vitry-le-François. Originale par son plan en damier, Vitry-le-François abrite quelques petits trésors à découvrir. A commencer par sa collégiale Notre-Dame de l’Assomption, sur la place d’Armes, au centre de laquelle trône la fontaine de la déesse Marne. Mais Vitry, c’est aussi le quartier général de Joffre au lancement de la première Guerre mondiale, un hôtel de ville installé dans un ancien couvent, ou la porte du Pont, vestige des fortifications de la ville deux fois détruite (par Charles-Quint en 1545 et par les Allemands pendant la seconde Guerre mondiale).

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