La violence en question au club Léo-Lagrange
CITOYENNETÉ. Le club Léo-Lagrange accueillait, mercredi 26 octobre, un atelier de citoyenneté autour de la violence, pour des jeunes suivis par la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ).
Instaurés par une loi de 2004, les stages de citoyenneté sont conçus comme une alternative ou un complément à une peine prononcée par la justice. Mercredi 26 octobre, le club Léo-Lagrange accueillait dans ce cadre un groupe de jeunes suivis par la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). « C’est une intervention autour des violences et du vivre ensemble », explique Valérie Muschiato, directrice du club.
Trois animateurs de la fédération Léo-Lagrange sont spécialement venus de Lille pour encadrer ce stage. Durant trois heures, différents ateliers ont permis aux jeunes de s’exprimer. « Ce ne sont pas les adultes qui apportent les réponses. C’est aux jeunes, en discutant avec les autres, d’arriver à leurs propres conclusions », ajoute Valérie Muschiato. « On part des émotions que cela provoque, on réfléchit sur les différents types de violences et, surtout, on essaye des faire réfléchir les jeunes, de faire bouger les représentations qu’ils peuvent en avoir. »
“Démocratie et courage”
Pour le club Léo-Lagrange, cette séance s’inscrit dans le cadre du dispositif “Démocratie et courage”, dont l’objectif est d’éduquer à la citoyenneté et de lutter contre les discriminations. Il s’adresse aux jeunes de 12 à 18 ans.
De jeunes volontaires interviennent ainsi régulièrement dans différentes structures, notamment les collèges et les lycées. Par l’échange et le jeu, ils amènent les participants à mettre à jour les mécanismes des stéréotypes, des normes et des discriminations.
P.-J. P.