La Ville va doter ses parkings d’ombrières
La réunion publique autour du projet de parc photovoltaïque du Val Varinot a été l’occasion d’évoquer la loi sur l’accélération du développement des énergies renouvelables (EnR). Le maire a alors annoncé que la Ville allait poser des ombrières sur les parkings. Et au-delà des obligations prévues par du texte promulgué le 10 mars.
« La Ville va poser des ombrières sur les parkings : à la gare, autour de Palestra, peut-être sur celui de l’avenue Foch (des Silos, NDLR)… et sur d’autres, qui échappent aux obligations réglementaires ». Autrement dit sur ceux d’une surface d’au moins 1 500 m2 –la loi prévoit un seuil d’exploitation photovoltaïque d’ « au moins la moitié » de leur surface. En revanche, non, la collectivité n’interviendra pas dans la zone Plein’ Est, qui relève de la compétence de l’Agglo. Christine Guillemy aurait bien vu des ombrières sur la toiture de l’Hôtel de Ville, puisqu’elle va « rapidement » être refaite. Sauf que l’architecte des bâtiments de France (ABF) lui a opposé son véto. Oui, même sur le seul « côté sud » que le maire avait envisagé. Que voulez-vous, « les ABF ne sont pas les meilleurs amis des énergies renouvelables… ». Dans la salle, on l’interpelle. « Et le groupe scolaire de La Rochotte ? Vous l’aviez annoncé ». Eh bien, oui, « c’est prévu », réplique le premier magistrat. Qui prend les devants « pour le gymnase », en expliquant que cette fois, le financement, composite, est avant tout celui de la Région « qui paie ». Toutefois, la Ville participe, en réglant la facture des panneaux.
« Si le projet photovoltaïque du Val Varinot se concrétise, la Ville réalisera la fin des travaux de la rue du Vieux Moulin ». Autre annonce de Christine Guillemy pendant cette réunion publique. Pour l’heure, le public avait retenu que la collectivité « accompagnait » le promoteur, en clair, qu’elle facilitait l’aboutissement de son projet, qui lui allait bien. « Et on fera en sorte que vous ayez un cheminement piéton pour accéder au centre-ville sans emprunter l’avenue du Maréchal Juin ».
Fabienne Ausserre
f.ausserre@jhm.fr