La vie au collège de Colombey

Education. Les collégiens de Colombey-les-Deux-Eglises ont une vie très dense. Entouré des professeurs et des assistants d’éducation, chacun peut avancer à son rythme.

Comment se passe la vie au collège ? Pour en savoir plus, les professeurs Fournier et Humblot, des assistants d’éducation, ainsi que plusieurs élèves ont accepté de répondre aux questions des apprentis journalistes du club presse de l’établissement.

Club Presse de Colombey : Aimez-vous votre travail ? Pourquoi ? 

Christine Fournier et Anne Humblot : Oui, avoir le contact avec les élèves, transmettre du savoir et les voir réussir. On apporte des connaissances aux élèves, des méthodes. Je les fais progresser et évoluer dans leur raisonnement.

CPdC : Est-ce difficile de se faire entendre ?

CF et AH: Ce n’est pas toujours facile, ça dépend des classes. Ce n’est jamais quelque chose d’acquis, en particulier pour des classes qu’on ne connaît pas, il faut montrer des exigences personnelles et les limites à ne pas dépasser. Mais il faut être juste soi-même pour être respectée.

CPdC : Est-ce que cela vous dérange de répéter plusieurs fois votre cours ?

CF : Non, parce que ce n’est jamais le même cours, ça dépend des réactions des élèves, de la participation.

CPdC : Pensez-vous qu’un niveau de classe est plus difficile qu’un autre ?

AH et CF : Le niveau des 5e^{​​​​​​​} est difficile car il est composé de pré-ados.

CPdC : Etes-vous fatigués en fin de journée et quel horaire faites-vous ?

AH : Oui, à la fin de la journée je suis fatiguée. Il faut être disponible pour les élèves tout au long de la journée, les écouter, les surveiller. Je peux finir à 20 h le soir et le matin commencer plus tôt.

CF : Je termine parfois à 17 h et un mardi sur deux à midi. Mais le travail ne s’arrête pas au collège, les horaires peuvent être variables.

Les assistants d’éducation ont pu aussi donner leur avis.

CPdC : Est-ce difficile de gérer tout ce travail en tant qu’assistants d’éducation ?

Emma :  Ça dépend des périodes et en fonction des humeurs des élèves.

Maud : Le plus difficile c’est qu’en une journée beaucoup de choses peuvent arriver.

Elodie : Ce n’est pas toujours facile et quand on est à mi-temps c’est plus difficile de se mettre dans le bain.

CPdC : Est-ce compliqué de se faire entendre ?

Emma : Ça dépend des élèves, et de leur humeur.

Elodie : Oui surtout quand tu es nouvelle, les élèves pensent que tu ne vas pas rester longtemps.

CPdC : A quelle heure finissez-vous le travail ? Etes-vous épuisées ?

Maud : A 17 h 15 et épuisées ? Des jours non et des jours oui.

Elodie : Ça dépend, 16 h 10 le lundi et 17 h le mardi. Cela peut varier en fonction de la journée.

Emma : 17 h 15-17 h 30 sauf quand il y a des réunions, épuisée selon les périodes, ça varie.

Les élèves de 6^e ont pu apporter leur vision de la rentrée et de leur progression depuis leur arrivée.

CPdC : Vous êtes-vous bien intégrés en classe de 6^e ?

Thomas : Ça va, avec les amis et certains profs qui nous aident.

Marie : Non, à cause des embrouilles, j’avais moins confiance en moi.

Emma : Oui, parce que j’avais déjà des amis.

CPdC : Comment vous sentez-vous actuellement dans le collège ?

Thomas : Je me sens très bien, très proche des gens. Mais je ne sais pas toujours comment être avec les autres élèves parfois.

Marie : Au début, j’avais peur des 3^e, (pour certains) je n’ai pas confiance, mais maintenant ça va mieux, je connais tout le monde.

Emma : Bien, je connais tout le monde maintenant, ils sont gentils.

CPdC : Pensez-vous avoir une charge trop lourde par rapport à vos devoirs ?

Thomas : C’est juste les expériences, sinon ça va.

Marie : Ça dépend des matières, après c’est normal on n’avance pas assez pendant les cours.

Emma : Ça dépend des cours, sinon ça va.

CPdC : Que voudriez-vous de plus au sein du collège ?

Thomas : Une nouvelle matière, soit l’espagnol à la place de l’allemand, sinon rien d’autre.

Marie : Je ne sais pas trop.

Emma : Rien

Lili Perrette, Nolwenn Demerson, et Eléonore Perchet-Ferreira, élèves de 4^e