La truffe et le flair !
L’association K9 Maintrailing France organisait fin mai un séminaire pour maintenir le niveau opérationnel de ses chiens. Après l’Epide et la BSMat, ils étaient, mardi après-midi, au Fort de la Peigney.
Lilou, un Saint-hubert, ou encore Ouka, un Bruno du Jura, les chiens ont été mis en alerte, ce mardi après-midi, au Fort de Peigney… Une personne disparue au Fort de Peigney ? C’était du moins la première impression que l’on pouvait ressentir en observant la scène. En réalité, l’équipe cynophile de l’association K9 (en référence à “canin”) Maintrailing france, originaire du Jura, était en plein entraînement pour que les chiens ne perdent pas leur niveau. Certains volontaires de l’Epide étaient également sur place pour jouer les personnes recherchées, appelées aussi “traceurs”. Ces derniers “cachés” dans le Fort, l’exercice de discrimination pouvait commencer. Dès lors, chaque geste du maître comme du chien compte. « Là il comprend qu’il n’est plus en balade et que le travail commence », détaille Dabia Paar, secrétaire et instructeur de l’association.
Le chien renifle l’odeur de la personne qu’il doit retrouver via un objet qu’elle a laissé et le voilà qui se lance sur ses traces. Pour réussir au mieux sa mission et le plus rapidement possible, il doit faire abstraction des autres odeurs parfois attirantes (gibier, etc).
Formidables terrains de jeux Une fois la personne retrouvée, reste pour lui à lui faire la fête pour le signifier à son maître… Dès lors, au vu du bon travail accompli, la récompense est de mise. Parmi les participants à la séance de mardi, il y en avait qui venait de loin.
A l’image du maître de Lilou, un Suisse Allemand venu pratiquer en France pour faire progresser sa chienne. « Je viens en France car cela me permet de travailler avec d’autres personnes avec des traceurs et des lieux différents » précisait-il. Comme lui, 21 chiens, ainsi que leurs maîtres, avaient fait le déplacement en début de semaine pour venir s’essayer aux casernes et au fort militaire, terrains de jeux un peu plus complexes.
M. P.