La Truffe de Bourgogne tient chapitre à Poissons
Terroir. La confrérie de la Truffe de Bourgogne a tenu son 6e chapitre dans le bourg de Poissons samedi 1er avril. Une réunion marquée notamment par des inquiétudes concernant l’impact du réchauffement climatique sur le précieux champignon.
La confrérie de la Truffe de Bourgogne (Fraternitatum Tuber Uncinatum), née au sein de l’Association Départementale pour la promotion de la Truffe en Haute-Marne (ADT52) avait choisi le village de Poissons ce samedi 1er avril, pour organiser son 6e chapitre, en présence de nombre de ses membres, ainsi que des représentants d’autres confréries du Grand Est et d’ailleurs.
Répondant à l’invitation du président de l’ADT 52, Hervé Lavenarde, maire de Montreuil-sur-Thonnance, les participants se sont retrouvés dès le matin à la salle polyvalente de Poissons. Ils ont ensuite revêtu les tenues de chaque confrérie et sont partis en cortège avec leurs bannières dans le village.
Malheureusement, la pluie battante les a obligés à abréger leur sortie, et ils se sont rendus directement au vieux moulin, pour une visite guidée par les membres du club du Patrimoine de Poissons. En fin de matinée, ils se sont dirigés vers l’église, où les attendait le père Luca, pour la cérémonie rituelle de ce 6e chapitre.
Après le discours du président, Anne-Lyse Richard, Grand Maître de l’ADT 52, a cité les 17 confréries représentées. La cérémonie s’est poursuivie avec la prise de parole de Jean-Pierre Roussel, représentant de la Fédération régionale des Confréries du Grand Est, et s’est achevée par des lectures et chants religieux. Tous sont repartis ensuite en direction de la salle des fêtes, pour y partager un excellent repas, forcément gastronomique, et passer ainsi un bel après-midi amical et chaleureux.
De notre correspondante Edith Duperret
Changement climatique : des inquiétudes aussi pour la truffe
Née en 2010, l’Association Départementale pour la promotion de la Truffe en Haute-Marne (ADT 52) a pour but de faire reconnaître la truffe comme un produit notoire du département, d’organiser la filière locale trufficole dans toute la France et de contribuer à l’attrait touristique de la Haute-Marne.
Depuis quelques années, les membres de l’ADT sont inquiets de constater la dégradation de l’écosystème, mis à mal par des sécheresses à répétition. La gestion de l’eau, les coupes à blanc de certaines forêts, sont préoccupantes et risquent de nuire à la récolte de ce précieux champignon en milieu naturel. Afin de lutter contre cet état de fait, l’ADT accompagne les projets de plantations d’arbres mycorhizés (un arbre mycorhizé est une association symbiotique entre un champignon et une autre espèce végétale, plante ou arbre).
L’ADT espère ainsi permettre à la truffe, ce mets unique, de se développer et de continuer à régaler les amateurs.
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