La tradition se perpétue au lycée Bouchardon
Education. Au lycée Bouchardon, plus de soixante-dix élèves sont allés voir leurs résultats au baccalauréat, dès 8 h 30, ce mardi 4 juillet. Parents et professeurs ont également répondu présent. Entre obtention, mention et rattrapage, l’euphorie étaient au rendez-vous malgré des déceptions.
Un peu avant 8 h 30, plus de soixante-dix futurs bacheliers occupaient le trottoir du lycée Bouchardon, ce qui représente l’affluence la plus importante des lycées chaumontais. Dès l’ouverture des grilles, ils se sont rués vers les résultats affichés sur les murs extérieurs de l’établissement.
« J’ai la mention assez bien ! Je n’ai rien foutu de l’année », s’exclame un lycéen auprès d’un ami. Un peu plus loin, une élève s’écrie avec déception : « je ne peux pas aller au rattrapage, je travaille… ».
Des parents accompagnant leurs grands enfants remarquent une baisse de fréquentation. « J’étais aussi à Bouchardon, ça me rappelle des souvenirs de jeunesse ! A mon époque, les résultats étaient affichés sur la grille extérieure et le trottoir était bondé, il y avait plus de monde. Par contre, les cris et les pleurs n’ont pas changé… », raconte Corinne, maman d’un bachelier.
Après le lycée : rêves d’études et de carrière
S’il y a moins de monde, la motivation est là. Micha, élève en STMG, est venu après son travail, qu’il commence à 4 h du matin. D’habitude il finit à 10 h, mais là, il a demandé à partir à 8 h pour voir son résultat. « J’ai eu la mention « Bien » ! J’aurais aimé avoir la « Très bien » comme au brevet, mais je suis quand même très content. J’ai hâte d’avoir mon relevé de notes », raconte-t-il.
A la rentrée prochaine, Micha intègre la prépa économique et commerciale option technologique (ECT). « J’aimerais aller en école de commerce et management. Je rêve de travailler à l’Organisation des nations unies (ONU) ou dans un contexte international. »
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Des professeurs étaient également présents. « Certains ont un oral de rattrapage dès demain, je viens de donner des conseils », indique Murielle, professeure de lettre histoire en lycée professionnelle.
J. G.