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La SNCF et la LPO main dans la main pour la biodiversité

Le site EIV SNCF est un terrain de jeu idéal pour le développement d’écosystèmes.

ENVIRONNEMENT. Jeudi 30 juin, SNCF Réseau et la Ligue de protection des oiseaux ont renouvelé une convention de partenariat, dont l’objectif est de travailler conjointement pour la préservation de la biodiversité. Entre sensibilisations et aménagements.

En 2015, SNCF Réseau et la Ligue de protection des oiseaux signaient une convention de partenariat. Ainsi, conjointement, les acteurs s’engageaient à travailler ensemble à la préservation de la biodiversité.

EIV, terres d’écosystèmes

Cette convention de partenariat a été renouvelée, jeudi 30 juin, entre SNCF Réseau Grand Est et la Ligue de protection des oiseaux du Grand Est (LPO), pour une durée de trois ans. « Grâce à l’expertise de la LPO, nous œuvrons pour que le réseau ferré ne soit pas un piège pour la nature », résume Laurence Berrut, directrice territoriale de SNCF Réseau Grand Est.

L’opération s’est déroulée dans les locaux du site EIV SNCF, situé entre Saint-Dizier et Villiers-en-Lieu. « Un site de 25 hectares pour la logistique », comme le rappelle son directeur Franck Courtault, qui n’a pas été choisi par hasard. Autour des différents bâtiments dont le magasin national de la SNCF, se trouvent certaines pièces spacieuses, un étang, un bois, et de nombreux terrains verts vierges de toute construction.

Consciente que « nous occupons un espace qui peut déranger la faune », selon Laurence Berrut, plusieurs actions ont déjà été mises en place sur site. « Nous travaillons beaucoup sur la frugalité. Nous voulons également relancer un partenariat qui nous a permis d’avoir des tondeuses naturelles pendant deux ans avec des moutons », souligne Franck Courtault.

Actions à poursuivre

Mais avec la LPO dans la boucle, l’idée est d’aller encore plus loin. Cette dernière est d’ailleurs de plus en plus sollicitée sur des sites industriels. Ce qui n’est en aucun cas un frein au développement d’écosystèmes ; le ballast du chemin de fer est même un atout. « Le plus important, c’est d’anticiper les choses. De cette façon, nous pouvons apporter des solutions qui impactent le moins possible les entreprises. Nous ne sommes pas des empêcheurs de tourner en rond », rappelle Étienne Clément, président de la LPO Champagne-Ardenne.

Cette dernière lancera un diagnostic. A l’instar de ce qu’elle fait sur neuf sites bragards, le but est mieux connaître le milieu et ses espèces, et de voir quelles actions mettre en place par la suite. Une petite visite du site, après la signature, a permis à Étienne Clément et ses équipes de se faire un aperçu. L’idée des moutons est unanimement saluée. La plantation de haies devrait se concrétiser, comme bien d’autres.

Outre les aménagements, la LPO permettra aux salariés de SNCF Réseau d’être formés et sensibilisés sur ces questions de préservation de la biodiversité.

Louis Vanthournout

l.vanthournout@jhm.fr

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