La section hôtelière en quête de mécènes pour ses stages
La section hôtelière place régulièrement ses élèves en stage dans des lieux prestigieux. Or le lycée Diderot est confronté pour le stage du printemps prochain à un problème d’hébergement pour quatre de ses élèves et fait appel à du mécénat pour le résoudre.
Une potentielle expérience de formation qui s’évaporerait du fait d’un souci de logement. C’est la problématique que doit actuellement gérer la section hôtelière du lycée polyvalent Denis-Diderot pour plusieurs de ses élèves. En effet, du 25 mars au 19 avril prochain, quatre élèves de terminale bac pro de la section hôtelière vont avoir l’opportunité de travailler pour deux d’entre eux dans un palace parisien et pour les deux autres dans le palais accueillant le plus haut personnage de l’Etat.
Des lieux haut-de-gamme qui présentent la particularité de ne pas pouvoir héberger les stagiaires. Un souci pour les responsables de la section langroise qui doivent trouver des solutions d’hébergement, ce qui représente pour ces seuls élèves un budget de 3600 €, une somme qui grève d’autant le budget de formation allouée aux frais de stage. Conscients qu’il serait préjudiciable aux élèves de rater cette opportunité, l’établissement langrois a lancé un appel au mécénat afin de permettre aux quatre terminales d’aller au bout de l’aventure.
Un appel sur les réseaux sociaux
Directeur délégué aux formations technologiques et professionnels au lycée Diderot, Jean-Yves Le Roc’h explique que « l’ambition des élèves mais aussi de la section hôtelière est de pouvoir se former dans des lieux stimulants et auprès de professionnels aguerris ». Pour cela, il convient de pouvoir financer ces stages parfois lointains et « c’est dans cette optique que nous lançons un appel au mécénat ».
Relayée sur les réseaux sociaux de la section hôtelière, la sollicitation devrait à n’en pas douter trouver un écho favorable auprès d’entreprises ou d’anciens élèves qui seront en mesure de donner un coup de pouce. Pour que les quatre lycéens concernés puissent profiter d’une expérience unique sans pour autant bloquer les autres projets éducatifs et culturels de l’établissement.
Pierre Gaudiot