La scène nationale de Bar-le-Duc veut renforcer ses partenariats
CULTURE. La scène nationale de Bar-le-Duc reprend du service ce week-end, avec le lancement de sa nouvelle saison. Une saison sur la thématique de l’amour, pour « se libérer et se faire du bien », véritables maîtres-mots employés par le directeur Thierry Bordereau.
Du théâtre, de la danse, de la musique, du rire, des expositions… Pour sa 51e année, l’ACB Scène nationale de Bar-le-Duc, propose un programme une nouvelle fois varié. Une volonté de son directeur Thierry Bordereau pour qui il s’agit de la deuxième saison : « L’ACB, c’est une véritable maison de projets, pas juste un lieu où l’on vient consommer un spectacle. »
Avec Vincent Dedienne
Si le premier rendez-vous a lieu ce samedi à Écurey avec une déambulation théâtrale et poétique, le lancement officiel est prévu vendredi 23, en présence de DJ Poulette. Une saison où l’amour aura une place prépondérante : « C’est pour dire aux spectateurs “Venez, on vous emmène vous oxygéner, vous faire du bien”. C’est aussi pour tenter de comprendre ce qui arrive autour de nous », estime Thierry Bordereau. Pour se « libérer, rire et partager des émotions », dixit le directeur, cinq dates retiennent particulièrement l’attention.
A commencer par le one man show de Vincent Dedienne, le 14 décembre. Un comédien que Thierry Bordereau a connu « lorsqu’il était étudiant. Il faisait déjà parler de lui. C’est quelqu’un qui transpire l’humour ». Le 19 novembre, avec Tarab, dix danseurs mettront « une ambiance chaude et le public en transe ». Le 10 mars 2023, une soirée événement à l’accent irlandais avec le concert du groupe Doolin’ : « Le public sera debout. Il y aura peut-être quelque chose à faire autour d’un dress-code de la Saint-Patrick ». Le 31 mars, l’ACB sortira des sentiers battus avec le concert de KillASon, « un rappeur très inspiré de la culture US » (américaine). Enfin, il y a le coup de cœur du directeur, Vrai, par la compagnie Sacékripa. « Le public est assis autour d’un cylindre et va de surprise en surprise ».
Bref, il y en aura « pour tous les goûts », conclut Thierry Bordereau.
Collaborations
Les différentes formules tarifaires, comme le Pass liberté instauré à l’été 2021, sont conservées. De même que les horaires “moins classiques“ : « Les retours sont très bons sur les spectacles du samedi à 17 h 30 ». La scène nationale de Bar-le-Duc compter aller plus loin, en proposant des rendez-vous à 12 h 30, « pour se changer les idées le temps de la pause méridienne ».
L’homme fort de l’ACB cherche à renforcer les partenariats locaux, même si « ce n’est pas si simple à mettre en place. Nous avons tous une culture professionnelle, un rythme, un temps disponible différents ». Les établissements scolaires de l’agglomération sont une nouvelle fois intégrés à la programmation. Le réseau des 1 000 plateaux, lancé en octobre 2021, fonctionne bien. Et pour cette saison, l’ACB s’associe avec le Conservatoire intercommunal de musique (CIM), l’association Patrimoines en Barrois, et s’immisce à travers des événements locaux comme Festi’Cuivres et Musicales en Barrois. Prochaine étape ? « Avec le festival RenaissanceS », espère Thierry Bordereau.
Louis Vanthournout