La santé intégrative, une vision d’avenir
Samedi 7 octobre, à l’ancienne école Sainte-Marie, s’est déroulée une journée d’information pour une nouvelle approche de la santé, organisée par l’association Santé Intégrative Art et Nature 52-21 (SIAN).
La santé intégrative allie médecines conventionnelles et complémentaires. L’association Santé intégrative Art et Nature a organisé, ce samedi 7 octobre, une journée d’information pour une nouvelle approche de la santé à l’ancienne école Sainte-Marie. Une trentaine de participants, médecins et praticiens, y ont assisté.
La première intervenante, Isabelle Célestin-Lhopiteau, présidente d’Health United, a fait le point sur la formation et le financement de thérapies non prises en charge par la sécurité sociale, mais par des fondations. Puis ce fut le tour du docteur Bernard Payrau, nouveau président du Groupe d’Evaluation des Thérapies Complémentaires Personnalisées (GETCOP). Il constate que le médecin de famille est relégué au profit d’une médecine scientifique, qui fait fi de l’humain.
Un mur s’est dressé entre la médecine conventionnelle et les pratiques complémentaires comme l’acuponcture, l’homéopathie, l’ostéopathie ou la sophrologie. Au grand dam de patients qui ont besoin des deux. Une priorité s’impose : il faut définir exactement chaque spécialité et les compétences requises. Une démarche complexe tant le climat est belliqueux.
Le but du GETCOP est de contribuer à la reconnaissance des thérapies complémentaires et des pratiques innovantes, et de participer à l’amélioration de la qualité du soin. Pour ce faire, il diffuse des informations fiables sur ces méthodes auprès du grand public, des personnels de santé, des organismes et des pouvoirs publics. Les progrès se mesurent, mais à petits pas.
De notre correspondant Benoit Gruhier