Chaumont : la rue Victoire-de-la-Marne gagne en beauté
Travaux. Pendant une semaine, la rue Victoire-de-la-Marne est en travaux. La couche de roulement sera remplacée et un plateau surélevé sera mis en place dans le but de faire ralentir les automobilistes. Explications.
Pour la bonne cause, la rue Victoire-de-la-Marne est privée de circulation pendant une semaine… La Ville de Chaumont a demandé à l’entreprise Colas de réaliser des travaux de renouvellement de la couche de roulement. Ils ont débuté ce 8 août et pourrait se terminer dès ce 11 août selon Julien Offroy, le chef de chantier. En tout cas, la couche de roulement sera appliquée ce jeudi.
Evidemment, la rue est barrée durant toute la durée des travaux lui donnant un air de vaste chantier mais aussi de rue commerciale piétonnisée. Une autre ambiance. L’arrêt de bus Hôtel de Ville a été transféré à Vieille Cours, rue Victor-Fourcault.
En tout cas, entre les commerces « La clef kiphume » et « Armand Thierry » dont la Poste, 130 mètres linéaires de chaussée sont ainsi renouvelés avec, de surcroît, l’ajout d’un plateau surélevé au niveau de la chapelle des Jésuites.
Pierre Etienne, adjoint au maire chargé de l’Environnement et de l’Urbanisme, explique que la couche de roulement qui est remplacée avait été fortement abîmée par le temps et par le passage régulier de poids-lourds.
Ce lundi, l’entreprise procédait au décaissement comme si elle passait un gigantesque rabot sur la rue pour enlever 5 cm de bitume. En une matinée, l’opération a été menée de main de maître. Six personnes sont mobilisées durant la semaine avec, en appui, des engins gigantesques. Et justement, Julien Offroy raconte que la seule difficulté pour ce genre de travaux est l’étroitesse de la rue qui est à sens unique. Elle est plus difficile d’accès et il est plus compliqué de manœuvrer.
Un plateau surélevé de 14 cm
Julien Offroy rajoute une autre difficulté : la surveillance des piétons car le chantier n’est pas fermé au public et cette rue reste avant tout piétonne avec la possibilité de se rendre dans tous les commerces. A noter que les riverains, commerçants et particuliers, ont tous été informés des travaux au préalable.
Quant au plateau surélevé devant la chapelle des Jésuites, il est construit dans le but de faire ralentir les automobilistes aux abords du collège et faciliter la traversée des piétons. D’après Julien Offroy, cet aménagement de sécurité fera 14 cm de haut soit la hauteur maximale d’un tel plateau. Autant dire que les conducteurs zélés vont rapidement devoir ralentir sous peine de laisser leurs amortisseurs sur la route.
Problème de vitesse
Pierre Etienne le dit clairement : « c’est l’occasion de régler le problème de la vitesse dans cette rue et plus particulièrement en soirée ». Ce plateau aurait pu être placé juste devant l’entrée du collège mais il aurait supprimé des places de stationnement. Devant la chapelle, il contribuera au bon accès aux manifestations qui s’y déroulent.
L’élu rappelle que l’intervention de l’entreprise Colas va durer une semaine avec l’apparition d’un enrobé noir et le marquage qui va avec. Mais, la Ville a choisi d’aller plus loin avec, dans un second temps, l’application d’une résine plus couvrante et plus qualitative. Elle attend l’accord de l’architecte des bâtiments de France.
Frédéric Thévenin
Une réflexion d’ensemble
Pierre Etienne profite de ces travaux pour annoncer le recrutement d’un maître d’œuvre pour les espaces publics. En matière de travaux publics comme ici rue Victoire-de-la-Marne, d’architecture, d’espaces verts, il sera sollicité à chaque fois pour qu’il y est une réflexion d’ensemble et une unité.
Il parle d’un accompagnement sur l’évolution de l’espace public. L’idée est d’intégrer les nouvelles orientations de la Ville en termes de végétation, d’embellissement et de travaux. Pierre Etienne évoque « une cohérence sur tout le centre-ville ». Par exemple, le maître d’œuvre sera chargé de mener une réflexion sur la hauteur des trottoirs. Sur la place de l’hôtel de ville ou rue Victoire-de-la-Marne, ils sont très hauts par rapport à la chaussée. Or, la tendance actuelle est de tout mettre au même niveau.