La rue Jean-Roussat entre en phase semi-piétonne
URBANISME. Bel et bien en place la borne rétractable, située à l’entrée de la rue Jean-Roussat, est désormais en ordre de marche et elle sera activée dès vendredi 4 mars, à 11 h.
Héritage de la précédente mandature, la borne de la rue Jean-Roussat a été installée en fin d’année dernière mais n’était pas encore active. Ce sera chose faite dès vendredi 4 mars, à 11 h, heure à partir de laquelle la rue sera donc fermée à la circulation et au stationnement. Comme annoncé dans nos colonnes en novembre dernier, la borne sera activée du vendredi, 11 h au dimanche, minuit, pendant la période hivernale. « L’arrêté en cours de signature concerne la période allant du vendredi 4 mars au dimanche 3 avril, incluant ainsi le weekend des Journées européennes des Métiers d’Arts. Pour ce qui est de la saison estivale, rien n’est encore acté. Nous avons procédé à une concertation des commerçants afin de proposer une piétonnisation en cohérence avec leurs besoins, notamment en termes d’horaires de livraison. L’hypothèse première est de fermer la rue de 11 h à minuit toute la semaine sur cette période, mais cela reste à l’étude », précise Jean-Marc Lévêque, conseiller délégué aux infrastructures, aux grands travaux et à la sécurité.
Une fermeture de la rue annoncée donc de longue date, et qui prend finalement effet. De fait, une distribution de télécommandes a été faite mardi par Bénédicte Batier, manager de centre-ville aux commerçants et riverains. « Nous remettons une télécommande par foyer ou commerce à titre gracieux. Seule une caution de 30 € est demandée ainsi qu’un accusé de réception de la télécommande. Si le besoin d’un deuxième boîtier devait être remonté, suite à une perte ou une dégradation, elle serait payante et il en coûtera 30 € », explique la manager de centre-ville.
60 télécommandes distribuées
Une distribution qui concerne également les services de secours, de sécurité, La Poste, les agents GrDF et ErDF, qui pourraient être amenés à intervenir en urgence, les services de la Ville et bien sûr l’office de tourisme pour permettre la circulation du petit train. « Tout est fait pour que les riverains puissent accéder à leur appartement. Mais le stationnement ne sera pas autorisé pour autant. Il ne l’a d’ailleurs jamais été. Toutefois, les habitants et/ou commerçants qui ont besoin de se garer devant leur pas de porte le temps de décharger leurs courses ou colis auront droit à 15 minutes d’arrêt et les feux de détresse devront être activés », stipule Jean-Marc Lévêque.
Au total ce sont près de 60 télécommandes qui ont été distribuées et les premières réactions des commerçants semblent plutôt favorables. « Je suis très contente, car j’en avais réellement marre des voitures stationnées devant la porte du magasin », estime la gérante de La Bouti’K. Chez Minute Papillon, la réaction est plus tempérée mais pas négative pour autant : « On verra à l’usage. Il faut laisser passer la saison. »
Patricia Charmelot