La rue Diderot va se fermer au stationnement anarchique

La Ville va lancer une grande campagne d’installation de mobilier urbain et de barrières sur la rue Diderot. Objectif assumé : mettre enfin un terme au stationnement anarchique qui y sévit régulièrement sur les trottoirs, et qui cause des problèmes de sécurité.

« Le but de l’opération est la sécurité ». Etienne Perrot détaille avec force chaque syllabe de ce dernier mot. Car le premier adjoint ne cache plus son agacement face au stationnement anarchique qui sévit régulièrement sur les trottoirs de la rue Diderot, principalement sur le côté droit de la voie de circulation. « Un dernier exemple qui m’a fortement chagriné : un ami non-voyant est pénalisé dans sa circulation. Il en va de même pour les personnes à mobilité réduite ».

D’autres enjeux ont également été relevés par Etienne Perrot : « Nous avons eu quatre plaintes de commerçants de la rue Diderot qui ont eu leurs stores endommagés par des véhicules de type fourgonnette, et nous avons également eu une information d’Orange nous faisant part de plaques enfoncées par des voitures stationnées là ». Dernier point, et qui n’est pas davantage négligeable : « L’impact sur les finances de la Ville ! Les dalles sont régulièrement endommagées, nous avons commencé depuis deux ans à remplacer celles qui le devaient, et cela va se poursuivre. Mais c’est un budget ». En l’occurrence, « de l’ordre de 25 000 euros pour l’achat de stocks », comme le précise Frédéric Raillard, responsable du Centre technique municipal (CTM).

Une capacité de stationnement inchangée pour la rue Diderot

En conséquence, la Ville va mener une vaste campagne d’installation de mobilier urbain, et de pas moins de 56 nouvelles barrières, bloquant l’accès aux trottoirs pour les véhicules. « Nous allons mettre 43 barrières de type “croix de saint André” sur une bonne partie de la rue Diderot pour éviter le stationnement sauvage et protéger les piétons », confirme le premier adjoint. « Nous allons refaire tout un dispositif de barrières en cohérence, en rétablissant quelque chose d’harmonieux », précise Florian Guichard, chargé de projet Voirie et Réseaux de la Ville et du Grand Langres.

Ce nouveau mobilier de protection permettra, en outre, d’améliorer le fleurissement en garnissant une barrière sur deux de jardinières de fleurs. En outre, il sera procédé à un réaménagement du mobilier urbain, avec de nouvelles barrières davantage esthétiques (treize) que les “Croix de saint André”, ainsi que des bancs (six) et des arceaux pour l’immobilisation des vélos (sept), en particulier sur la place du théâtre, appelée à être réaménagée. Les travaux, assurés en régie par le CTM et budgétés à près de 10 000 euros TTC, commenceront dès la semaine prochaine et devraient, en principe, être terminés pour début mai.

Les emplacements matérialisés seront, quant à eux, préservés. « Il y aura toujours le même nombre de places, avec simplement deux espaces de livraison supplémentaires », certifie, en conclusion, le premier adjoint.

N. C.

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