« La proie du diable » : accepter sa souffrance… pour battre la voix du démon
Signé Daniel Slamm, “La Proie du diable” suit la dure bataille d’une jeune sœur contre les voix du diable et des morts. Au plus profond de cette descente en enfer, la religieuse va devoir faire face aux différentes épreuves, non sans souffrances. Un film haletant, en salles depuis le 26 octobre.
Au commencement de la “Proie du diable”, une situation infernale. Une jeune enfant, Ann, est enfermée dans sa chambre, fuyant un problème… ou plutôt une personne. Ce qui est pour le moins étrange. Devant la porte, sa mère utilise toute sa force pour tenter d’entrer, n’y arrive pas. Alors, dans un improbable emportement, digne d’une possession maléfique, elle se cogne la tête pour pénétrer dans la pièce. Mais pour quoi faire, et surtout pour quoi contre la petite fille ?
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À la croisée des univers propres à “L’Exorciste” de William Friedkin et “La Nonne” de Corin Hardy, “La Proie du diable” nous plonge dans les tréfonds de l’altérité et de l’obscurité. Portée par des voix silencieuses et qui chuchotent. Au cœur d’un institut, mêlant science et religion, le diable s’infiltre de manière insidieuse… pour mieux atteindre sa proie, la sœur Ann (Jacqueline Byers). Et ce, en possédant des patients innocents. Ce qui amène l’héroïne dans un huis clos complet, dans lequel l’étau se referme de plus en plus sur elle. Et ce, jusqu’à la dernière bataille, pour laquelle l’exorcisme sera son arme ultime, seule contre le mal incarné. Saura-t-elle en sortir victorieuse ? Horrifiant !
Aldric Warnet