La primevère dans les starting-blocks
Encore une plante fleurie très répandue qui annonce le printemps : avec son explosion de couleurs, la primevère apporte une touche de douceur et de couleur hors du temps à pelouses, jardins et plates-bandes.
C’est l’une des plantes les plus connues : on en trouve chez tout le monde, y compris en ce début février. Ces vivaces se plaisent à peu près partout, à condition d’avoir une terre suffisamment riche. Aimant le soleil, la primevère apprécie aussi les zones mi-ombragées.
Dès la fin de l’hiver, on en trouve dans les jardineries : les primevères sont vendues en pots et arborent des couleurs éclatantes. Jaune, rouge, vert, orangé, violet ou blanc, c’est un vrai feu d’artifice et ça met de la lumière dans cette grisaille ambiante.
Attention, c’est une plante d’extérieur qui supporte mal une chaleur au-delà de 13° C. La primevère se plaît en pot, en jardinière et encore plus dans vos plates-bandes. Certains l’aiment dans les pelouses, ce qui implique de slalomer pour tondre ! Attention si vous vous laissez tenter par des plantes fleuries : elles craignent le gel. Il faut donc les rentrer à l’abri la nuit ou lorsque le thermomètre passe en-dessous de zéro. C’est une plante qui aime l’eau, mais sans excès, c’est-à-dire sans eau stagnante dans les soucoupes.
A partir de début février, les primevères offrent une floraison abondante qui dure jusqu’au mois de mai. En fin de floraison, les plantes se sont étoffées. C’est le moment de les diviser si vous le souhaitez. Pour cela, sortez la touffe de la terre et coupez-la en deux.
Ne soyez pas étonnés de voir les primevères perdre leurs couleurs éclatantes l’année suivante : les hybrides produisent de jolies fleurs la première saison (lorsque vous les achetez). Elles dégénèrent les années suivantes avec des teintes pâles plus bucoliques mais qui restent bien agréables.
S. C. S.
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