Sibyle Veil, la présidente langroise de Radio France, se met à l’écriture
CULTURE. La Langroise Sibyle Veil, présidente depuis plusieurs années de Radio France, publie son premier ouvrage : « Au commencement était l’écoute », aux éditions de L’Observatoire (176 pages, prix : 18 €), dans lequel elle entend combattre « la société du défouloir » et « l’ère du clash ».
C’est une première pour Sibyle Veil. La Langroise – née Sibyle Petitjean en terre lingonne – est bien davantage habituée aux micros de la radio qu’au stylo-plume. L’actuelle présidente de Radio France (depuis 2018), grande amie du président de la République Emmanuel Macron, qui fut son condisciple de l’Ecole nationale d’administration (ENA) au sein de la promotion Senghor, vient pourtant de publier son premier livre, un essai, intitulé « Au commencement était l’écoute » (éditions de L’Observatoire, 176 pages, prix : 18 euros).
Dans cet ouvrage, Sibyle Veil revient sur son premier mandat à la tête de Radio France (France Inter, France Info, RFI, France Bleu, France Culture, France Musique, FIP Radio et Le Mouv’) et défend son bilan. Elle y mène également une critique de « la société du défouloir » et de « l’ère du clash », fustigeant les réseaux sociaux, mais également des talk-shows tels que Touche pas à mon poste, de Cyril Hanouna.
Elle développe enfin quelques pistes pour améliorer cette nécessité d’écoute, notamment la défense de la liberté d’expression et la capacité à « penser contre soi ». Il n’est pas certain, cependant, que tout le monde lui fasse crédit de cette capacité. L’humoriste de France Inter Guillaume Meurice, directement sanctionné par Sibyle Veil pour une blague sur le Premier ministre israélien Benjamin Netanahyu, entend d’ailleurs le faire savoir aux prud’hommes…
N. C.