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Saint-Dizier : la première éco-promenade pour Bormona Nature

Charlène, Nathalie, Laurent, Dominique et Flavie, les courageux éco-promeneurs.

Dimanche 16 janvier, l’association bragarde Bormona Nature organisait sa toute première éco-promenade. Une activité utile pour le corps, l’esprit et la planète. A cette occasion, de nombreux déchets en tout genre ont été récupérés le long des bords de Marne.

Une nappe de brouillard, un petit « – 3°C » au compteur, un sol glissant… Il fallait être motivé, en cette matinée du dimanche 16 janvier, pour se balader dans les rues de Saint-Dizier. C’était le cas de Charlène, Nathalie, Dominique, Flavie et Laurent. Tous les cinq ont participé à la première éco-promenade organisée par l’association bragarde Bormona Nature, qui a vu le jour au printemps 2021. « C’est un geste utile pour nous, et pour la planète », résume Flavie Tournot, à l’origine de la création de cette dernière.

Une heure et demie d’éco-promenade

Le rendez-vous est fixé à 10 h, devant la passerelle du Deauville. Au sein du petit groupe de courageux, on retrouve tout d’abord Charlène Lataxe, à l’origine de cette initiative, et de la naissance de Bormona Nature. Si l’association a commencé à se faire connaître dans l’agglomération pour ses ramassages de mégots, la jeune maman souhaite accroître les activités de sensibilisation sur les déchets. C’est en voyant le concept d’éco-promenade bien fonctionner dans d’autres associations du même type, que la Bragarde décide d’en organiser une. « C’est notre paysage, notre ville, notre environnement. On ne peut pas laisser les choses s’envenimer sans rien faire. C’est aussi une manière de créer du lien, de passer un moment convivial en faisant de nouvelles rencontres. »

Un point de vue que partage Dominique. Au quotidien, au cours de ses balades, elle a l’habitude de ramasser les déchets qu’elle croise : « Des masques, des mégots, des gobelets, des sacs de fast-food…» Pour une prochaine expérience, elle propose de se rendre à proximité des collèges et lycées. Nathalie aussi est très sensible sur la question. « Quand je suis au volant et que je vois des déchets sur les bords de route, je m’énerve. » « C’est pire dans le Sud de la France, et encore plus flagrant au Portugal », remarque Laurent, originaire d’Epernay dans la Marne, un département où les moyens sont mis pour nettoyer les bords de route, « car je ne pense pas qu’il y ait plus de civisme qu’ailleurs sur les déchets ».

Des déchets très variés

L’éco-promenade commence. En l’espace de dix mètres, avant de franchir la passerelle du Deauville, chacun commence déjà à remplir son sac. Charlène repère quelques canettes de soda. Dominique dégote un tube qui sert pour les pompes de soufflage. Flavie trouve carrément une plaque de polystyrène et… un café congelé !

Direction ensuite les bords de Marne. Au fil des découvertes, les participants font quelques observations, comme Flavie : « Une seule poubelle autour des tables, c’est assez peu. Ce serait bien s’il pouvait y en avoir davantage. » Au pumptrack, Charlène tombe sur quatre masques, « un déchet que l’on trouve de plus en plus, alors que c’est recyclable ». La pêche est bonne aussi pour Laurent, avec deux grosses bouteilles. Plus loin, le long du fleuve, Nathalie tombe sur un caleçon, un tee-shirt et une paire de chaussures.

Après 1 h 30, un sac de 100 l est presque plein et l’espace public est bien propre. « Je pensais que nous aurions passé plus de temps à marcher qu’à trouver des déchets », s’en amuse Charlène. Cette dernière a d’autres idées pour les prochaines actions, notamment autour du zéro déchet : « C’est une pratique que l’on encourage, sans forcément donner les clés. Nous allons essayer de proposer des ateliers », conclut la jeune femme.

Louis Vanthournout

l.vanthournout@jhm.fr

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