La place Diderot retourne à ses études
L’année 2022 sera celle des dernières études et d’une consultation des usagers langrois pour les travaux si attendus de la place Diderot, qui devraient, en principe, être effectués au premier semestre 2023.
L’urgence, incontestablement, est là. Ce mercredi 5 janvier, un important pavé s’est à nouveau désolidarisé de la place Diderot, occasionnant la prévalence d’un nouveau trou d’importance. Qui, comme tant d’autres depuis les travaux de 2012 entachés de malfaçons, devront faire l’obejt d’une rustine. En attendant mieux. Consacrée dossier prioritaire, la réfection de la place Diderot devrait pouvoir être exécutée au cours du premier semestre de 2023. C’est, du moins, l’objectif fixé par l’équipe d’Anne Cardinal.
Le dossier, très attendu des Langrois, ne restera néanmoins pas inactif au cours de l’année qui vient de s’ouvrir. L’heure est désormais aux études techniques afin de ne pas manquer le rendez-vous de 2023. La Ville vient, en fin d’année dernière, de recruter un cabinet d’études et un urbaniste qui auront pour mission de « réfléchir à la réfection des désordres », dus à « des problèmes de dilatation des pavés », ainsi que l’a récemment souligné le premier adjoint Etienne Perrot (voir JHM Quotidien du 3 décembre).
Croisée des chemins
Le cabinet a reçu une lettre de cadrage -« Il est hors de question de refaire la place Diderot pour 1,5 M € », avait souligné Etienne Perrot -budgétant le projet à hauteur de 360 000 €, partiellement abondés par le dédommagement pour les malfaçons de 235 000 €. Outre la réhabilitation des pavés, des travaux en termes d’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite (PMR), les non-voyants et les cyclistes seront au programme.
Par ailleurs, la démarche sera menée en concertation avec les Langrois. Les usagers de la place Diderot seront, en effet, consultés de manière « indépendante et neutre », tout au long de cette année, par le cabinet d’études afin d’alimenter sa réflexion technique. Simultanément, la Ville poursuivra sa réflexion sur l’éventualité d’une piétonnisation de la place Diderot, dans le cadre du groupe participatif mixant citoyens, commerçants et élus, selon la formule utilisée l’an dernier pour la réforme du stationnement. Enfin, et de son côté, le Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE) 52 a effectué une étude paysagère, rendue il y a quelques mois, évoquant quelques pistes de végétalisation et de création d’événementiel, comme les “Festi’Mardis”. Pour le cœur du centre historique, 2022 s’annonce décidément comme la croisée des chemins.
N. C.