La phase II du parc Monge poursuit sa gestation
Ralentie par le contexte perturbé par la crise sanitaire, la phase II du parc commercial Monge poursuit cependant son cheminement. La promotrice, Anne Vercellone, l’assure : le projet avance et sortira de terre dès que les signatures seront au complet.
« Rien n’est à l’arrêt. La crise sanitaire a eu des répercussions sur l’avancée de la deuxième phase du parc mais nous travaillons toujours d’arrache-pied pour que ce second centre sorte de terre. » Anne Vercellone, promotrice du parc commercial Monge, est bien consciente qu’en l’absence du moindre chantier sur le site, des questions peuvent légitimement se poser. Mais, non seulement la promotrice est optimiste mais elle est aussi déterminée. « Les négociations se poursuivent, notamment avec de grandes enseignes. Il est certain que la crise sanitaire a des répercussions sur le monde économique, mais le parc a acquis une bonne image, tant au niveau de la fréquentation que des commerces qui s’y sont installés, ce qui est plutôt de bon augure pour la suite. »
En effet, la crise sanitaire n’avait pas épargné le parc commercial. En effet, pour mémoire, après la fermeture de Jennyfer, avant Covid, Orchestra et L’Onglerie ont dû baisser le rideau. « Les grandes enseignes ont beaucoup souffert en général, notamment après le conflit social des Gilets jaunes, la Covid les a achevées », analysait alors Anne Vercellone. Depuis, d’autres activités ont soit déjà repris des cellules restées vacantes, soit sont en passe de s’y installer. « Langres-Saints-Geosmes a du potentiel et cela se vérifie encore aujourd’hui. Nous avons prouvé que ce projet pouvait apporter une offre supplémentaire pour la ville sans pour autant fragiliser le centre-ville qui affiche d’ailleurs un dynamisme remarquable. »
« Nous attendons d’avoir les signatures »
Pour la deuxième phase, là encore Anne Vercellone l’affirme, les demandes ne manquent pas et des négociations sont en cours. « Nous restons sur un centre complémentaire au premier avec une partie restauration. En revanche, nous attendons d’avoir les signatures pour donner le feu vert aux travaux pour lesquels, d’ailleurs, nous devrons repasser par une demande de permis de construire puisque le premier obtenu n’a pas pu être suivi en raison des difficultés dues au Covid. Nous sommes dans un contexte particulier mais les relations avec les élus, notamment de Saints-Geosmes, sont sereines et facilitatrices. D’ailleurs on peut saluer toutes les mesures prises pour venir soutenir le commerce par les collectivités. »
Un projet qui est donc loin d’être enterré et qui est également doublé par un autre, porté cette fois par la communauté de communes du Grand Langres (lire en encadré), celui de la naissance d’une zone d’activités économiques. Un développement qui prouve, s’il en était encore besoin, de la belle dynamique commerciale dont bénéficie Langres et son bassin depuis maintenant quelques années et ce malgré tous les obstacles qui n’ont d’ailleurs pas manqué.
Patricia Charmelot
p.charmelot@jhm.fr
Répondre à une demande
Inaugurée en septembre dernier, la toute nouvelle zone d’activités économiques intercommunale a, elle aussi, subi quelques ralentissements dus au contexte. Cette zone, composée de dix lots, avait déjà quatre réservations le jour de son inauguration. Mais la crise économique a un peu freiné l’élan de certains. « Deux des réservations sont en stand-by. C’est une conséquence du contexte actuel où la flambée des matières premières pèse sur ces entreprises qui, de fait, retardent un peu leurs projets. Mais nous sommes très confiants car un autre candidat s’est d’ores et déjà positionné sur une cellule de 3 000 m2 », souligne Jacky Maugras, président du Grand Langres. Pour autant, les deux autres sociétés ont maintenu leur volonté d’intégrer la zone. « Noz doit déposer sa demande de permis de construire qui lui permettra de construire un magasin de 1 000 m2 pour doubler sa surface de vente. Quant à L’Esprit paysan, la coopérative agricole qui fera de la vente directe du producteur au consommateur, il dispose déjà de son permis de construire. Les travaux devraient donc démarrer dans le courant du premier semestre 2022 », conclut Jacky Maugras.