La Paris-Bâle : l’union fera-t-elle enfin la force ?
Les communes traversées par la ligne 4, Paris-Mulhouse, mais aussi leurs intercommunalités se sont retrouvés le 31 janvier à Chaumont. Objectif : poser sur les fonts baptismaux une nouvelle association : l’union des élus pour la Paris-Bâle.
Il y a un peu plus d’un an, lors du congrès des maires de France, Christine Guillemy, maire de Chaumont et Alain Chrétien, maire de Vesoul avaient déjà échangé sur le sujet. L’idée était déjà de regrouper au sein d’une association tous les élus concernés par la ligne 4, la ligne ferroviaire Paris-Mulhouse. Ce sont autant de territoires d’Ile-de-France, du Grand Est et de Bourgogne-Franche-Comté pour lesquels la ligne 4 a un intérêt majeur en matière de mobilité.
Son nom : Union des élus de la Paris-Bâle
Une réunion s’est déroulée ce 31 janvier en mairie de Chaumont à l’invitation de Christine Guillemy et d’Alain Chrétien. Autour de la grande table de la salle du conseil de l’hôtel de Ville, des maires ou leurs représentants mais aussi des présidents d’intercommunalité se sont donnés rendez-vous à Chaumont. La SNCF et la Région Grand Est, principaux acteurs concernés par la ligne et son fonctionnement, étaient bien sûr de la partie. L’objectif de cette rencontre était de poser les bases d’une très prochaine association. Elle sera baptisée « Union des élus de la Paris-Bâle » et viendra compléter ou appuyer l’action de l’autre association intéressée par la ligne, l’AMPB, association pour la modernisation de la ligne Paris-Bâle, qui relaie la parole des usagers… depuis 23 ans.
Plus de dialogue
Les maires et présidents d’intercommunalités présents à la réunion estiment que la défense du maintien de la ligne et sa nécessaire évolution, vers un service plus proche des attentes des territoires et de leurs habitants, impliquent un renforcement du dialogue. Il ne pourra avoir lieu qu’à la condition de simplifier les procédures de rencontres.
L’association des collectivités traversées par la ligne 4 est un appel lancé en ce sens aux Régions et à la SNCF. « Qu’il s’agisse d’environnement et d’attractivité, ou encore d’informations des voyageurs, d’accessibilité et de régularité des trains, l’association portera, d’une seule voix, les préoccupations et les propositions des territoires et des usagers de la ligne 4 », mentionnent les participants dans un communiqué.
Les élus souhaitent que cette association, dont les statuts seront déposés prochainement, contribue au renouveau de l’intérêt de la Paris-Bâle pour les Régions et la SNCF. La future association espère que l’union fera la force dans ce dossier. Dans un contexte où d’importants travaux sont exécutés pour l’électrification de la ligne. Une électrification qui, on le sait, ne concernera la ligne 4 que de Paris à Troyes.
C. C.