Le jeu et les joueurs : la palme à Jesus Herrera
Osniel Mergarejo (10 att. sur 21, 2 cont., 1 ser., 3 fautes dir.) : Beaucoup plus en jambes et en réussite que lors de ses dernières prestations, notamment lors des deux premiers sets, le Cubain a subi un léger fléchissement en réception dans le troisième qui lui a valu un petit tour sur le banc, avant de revenir terminer cette longue manche.
Raphaël Corre (2 att. sur 3, 0 cont., 0 ser., 4 fautes dir.) : Une prestation aboutie pour le capitaine cévébiste qui a parfaitement trouvé tous ses attaquants sur toute la largeur du filet, venant parfois “cueillir” quelques ballons de réception moins bien tenus juste au-dessus du filet pour les remettre en jeu.
Fabian Plak (6 att. sur 8, 1 cont., 1 ser., 0 faute dir.) : Pas le moindre déchet pour le Néerlandais qui a compilé une belle réussite à l’attaque, des services de qualité et un bon travail au block.
Adrian Aciobanitei (12 att. sur 21, 2 cont., 0 ser., 6 fautes dir.) : Face à son ancien club, le Roumain a démontré qu’il avait certainement laissé un grand vide dans le collectif cannois. Une fois encore précieux sur des séries de service, il a, de plus, sorti l’équipe de situations difficiles au filet et s’est montré solide en réception.
HOMME DU MATCH : Jesus Herrera (15 att. sur 22, 1 cont., 3 ser., 10 fautes dir.) : Le visage du Cubain affiché lors de ses dernières semaines est celui qui pourra aider son équipe à aller au bout de ses ambitions. Certes, l’attaquant a eu un peu de déchet samedi soir, mais celui-ci est largement effacé par le crédit que lui confèrent sa réussite et son réalisme, qui plus est dans les moments importants.
Roamy Alonso (6 att. sur 9, 1 cont., 0 ser., 1 faute dir.) : Le central chaumontais a retrouvé un réel impact dans le jeu sur l’ensemble de la rencontre. Plutôt efficace offensivement, il a, dès les premières minutes du match, énormément gêné les attaquants adverses au block. En plus, il a servi sans faute et avec précision sur le plan tactique.
Franco Massimino (libéro) : Un match sérieux de l’Argentin, très solide en réception, pas toujours récompensé défensivement par quelques gestes “miraculeux” qui n’ont pas été concrétisés ensuite : sobre et propre, à l’image du collectif cévébiste.
Miguel Gutierrez (0 att. sur 1, 1 cont., 0 ser., 2 fautes dir.) : Entré en fin de troisième set, il a immédiatement redonné l’avantage à son camp sur un “block” face à Ronald Jimenez. Si la suite au filet fut plus délicate, en réception, en revanche, il a tenu sa place sans rougir.