La mort, l’amour et la vie vus par Henri-Pierre Jeudy
EDITION. Le sociologue, écrivain et philosophe Henri-Pierre Jeudy est l’auteur d’un nouveau livre aux éditions Liralest, “L’Œil à l’aurore”. Un récit philosophique autobiographique.
En dehors des publications de sa revue Amplitudes, qu’il co-dirige avec la Rambleur de Joinville, Henri-Pierre Jeudy continue d’écrire, bien entendu. Son dernier ouvrage en date, “L’Œil à l’aurore” vient d’être publié aux éditions Liralest.
Et c’est l’œil toujours vif que l’écrivain, sociologue et philosophe qui réside à Cirey-sur-Blaise, quand il n’est pas à Paris, en fait la description. « C’est un récit philosophique autobiographique, une réflexion sur le temps qui passe et sur le destin. » Le livre raconte l’histoire de deux personnages, « une jeune femme brésilienne en exil et un homme qui vieillit en quête de traces qu’il peut laisser. Il s’interroge : après tout, est-ce que c’est nécessaire de laisser des traces ? » « La plupart des scènes se passent à la campagne ou dans une ville, dans une petite cité de mauvais caractère bien connue des Haut-Marnais », ajoute l’écrivain, non sans malice.
Structuré comme un récit
Henri-Pierre Jeudy voulait depuis longtemps écrire un livre de philosophie structuré comme un récit. « J’ai déjà fait des écrits de ce genre, mais plus courts. Il faut que la réflexion philosophique l’emporte », explique le sociologue. « Les interrogations du livre sont celles de tout le monde : la mort, indissociable de l’amour et de la vie. Mais avec une certaine folie philosophique que j’assume dans la vie quotidienne. »
Une folie qui ne l’empêche pas d’être reconnu par des personnalités comme Chris Dercon. Lors de l’inauguration de Muse, début septembre, à Saint-Dizier, le directeur du Grand Palais de Paris, en introduction de son discours devant la ministre de la Culture, s’était dit « très ému » d’être en Haute-Marne, « sur les terres d’un homme qui m’a beaucoup inspiré, un visionnaire : Henri-Pierre Jeudy », tout en sortant de son veston le livre “Un sociologue à la dérive”.
Henri-Pierre Jeudy travaille déjà sur de nouveaux projets : une pièce intitulée “Paréidolie – Lettres à la portée disparue” et un nouveau numéro de la revue Amplitudes à paraître bientôt.
Fr. T.