La Métropolitaine est partie dans l’Aube
Dimanche 11 septembre dernier, à 9 h 30, 19 voitures anciennes ont quitté Palestra direction Troyes dans le cadre du rallye La Métropolitaine. L’événement est organisé par les Agglos de Chaumont, Sens, Auxerre et Troyes.
Le Pôle Métropolitain Bourgogne-Sud, Champagne-Portes de Paris, initié en 2017, a pour fonction de promouvoir un modèle d’aménagement, de développement durable et de solidarité territoriale. Cette année, il accompagnait les « 48 heures européennes d’automobiles anciennes », dont c’était le week-end du 10 septembre marquait la XXe édition.
Pour cette occasion, le pôle a organisé un rallye au départ des quatre villes adhérentes et convergeant vers le lieu de la manifestation, le château de Menois, à 5 km à l’Est de Troyes. A Chaumont, l’Agglo a trouvé Rétro 52 comme partenaire, club qui compte 70 adhérents lesquels possèdent au total 300 voitures anciennes.
Compte tenu de la destination alléchante, on pouvait s’attendre à une participation plus massive. S’il n’y avait pas la quantité, il y avait la qualité. La plus ancienne était une Peugeot 203 familiale de 1956. La plus récente était une Jaguar XK8 de 1997. L’industrie britannique était d’ailleurs bien représentée avec neuf voiture sur 19, de marques Austin-Healey, Jaguar et Triumph.
Parmi les voitures françaises, figurait la 2 cv de 1979 remportée la veille à la tombola Kiwanis, mais aussi une sublime Alpine A110 de 1986. Après avoir apposé les plaques du rallye offertes par l’Agglo et aussi les autocollants de portières aux couleurs de l’Agglo, les participants ont partagé un petit déjeuner convivial dans la grisaille matinale. Enfin, le départ prévu à 9 h, a été donné à 9 h 30. La première partie du trajet, jusqu’à une halte à Bar-sur-Aube, s’est effectuée selon l’itinéraire habituel. Ensuite, le convoi a emprunté une route plus touristique au Sud, par Couvignon et Briel sur Barse, retrouvé la D619 juste avant Lusigny et rejoint le château où l’agglomération de Chaumont et la Haute-Marne ont été dignement représentés.
De notre correspondant Benoit Gruhier