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La Maison des abeilles de Maxime cultive l’écosystème local

Sept élèves du lycée sont intervenus dans le cadre du chantier “Plantons des haies” à Genevières.

La Maison des abeilles de Maxime, dirigée par Jérôme Terreaux, s’engage en faveur de la biodiversité. Elle a répondu récemment à un appel à projets “Plantons les haies”, un programme soutenu par la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO). Avec un budget de 4 000 €, dont 90 % subventionnés par la Région et le Feader (Fonds européen agricole pour le développement rural), le projet a vu l’installation de 340 plants formant une haie diverse sur le site des ruches à Genevrières, situé rue de Savigny, avec l’accord et le soutien du Conseil départemental. Tout ceci dans le but d’obtenir un environnement de qualité pour les insectes pollinisateurs et donc également les abeilles.

Pour assurer la plantation, Jérôme Terreaux a choisi de faire travailler le lycée horticole de Fayl-Billot et ses élèves. « C’est un choix personnel. Je trouvais important que les jeunes s’intègrent dans ce projet en choisissant eux-mêmes les essences locales les plus adaptées pour un chantier école grâce auquel ils œuvrent pour la biodiversité. Les élèves ont pu constater par eux-mêmes l’utilité pour la biodiversité, puisque de nombreuses chouettes chevêches, faucons crécerelle, huppes fasciées et autres nicheurs du refuge, vont pouvoir en profiter immédiatement », a expliqué Jérôme Terreaux.

Sur le terrain, pendant quatre demi-journées, sept élèves en première année de Bac Pro “Aménagement paysager” ont géré le chantier, accompagnés de leurs enseignants, Florian Chevillot et Quentin Gorrevod.

De la réflexion en classe sur le choix des végétaux à la plantation, en passant par la préparation du sol et le paillage, ils ont terminé la mission vendredi 12 avril. Cette haie, unique en son genre, se compose de trois parties distinctes : une haie mellifère côté route offrant ressources et esthétique, une haie champêtre refuge pour oiseaux et petits mammifères, et une haie brise-vent naturelle, devenue nécessaire face aux vents violents qui déracinent les arbres du verger. Pour le gérant de La Maison des abeilles de Maxime, l’objectif de cette action est de partager cette expérience et de donner envie aux particuliers et aux entreprises d’entamer les mêmes démarches en faveur de la biodiversité.

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