La lecture, vedette de la journée au collège
Le collège Emilie-Carles a participé, jeudi 18 janvier, à la “Nuit de la lecture”, un évènement national qui avait pour thème le corps.
Sous l’égide de la principale, Armelle Bellanguez, Delphine Bailly, professeure de français, a initié cette deuxième édition pour le collège (la huitième au niveau national) avec les enseignants Gwenaëlle Henry (documentaliste), Zehira Hoffman (français), Gaétane Thillement (arts plastiques), Estelle Provins et Nathalie Milewski (anglais), Sonia Rebaudengo (espagnol), les Accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH), Michèle Thierry et Océane Boyer (langue des signes), Florence Guillot (maths) et Romain Moulaï, en charge de la liaison école-collège qui se sont également investis dans l’organisation.
Par ateliers de 40 minutes, à raison de deux heures par niveau, dans des classes mélangées, les 220 élèves de la 6e à la 4e se sont prêtés au jeu de la lecture sous des formes diverses. Les activités avaient été préparées et soumises aux collégiens en amont et avaient donné lieu à des inscriptions.
Certains ateliers portaient un titre évocateur. Ainsi, “Lecture plaisir” proposait de faire une pause au CDI et de choisir une lecture sous quelque forme que ce soit, l’essentiel étant d’être installé au calme et de plonger dans une histoire. “Choré lecture” proposait la lecture expressive. Pour cela, les élèves devaient adopter une gestuelle et bien articuler. Le texte choisi était “Le nez”, de Cyrano de Bergerac, à déclamer entre autres sur un ton militaire, respectueux, naïf ou lyrique, l’essentiel étant de jouer le texte. Les ateliers “Killer sport”, “Guess Who”, “Monsters” et “Billy Eliott” se déroulaient en anglais. Killer sport proposait deux activités : comparer l’équipe de foot de Manchester contemporaine à celle du Moyen-Age en cherchant les éléments dans un texte et un escape game. Dans Guess Who, (devine qui c’est), il fallait trouver le nom d’un personnage célèbre. Monsters était aussi un escape game. Billy Eliott contait l’histoire d’un jeune Anglais de 11 ans dans les années 80 qui se découvre une passion pour la danse et doit lutter contre les stéréotypes. “Le corps en chanson”, en espagnol, reprenait les paroles de “Me gusta/Mane de la Para” en y insérant des manques concernant les parties du corps que les élèves devaient combler. Ils l’ont ensuite chantée, juste au moment où il s’est mis à neiger. « Fallait-il y voir un signe ? », comme l’a suggéré la professeure avec humour ? Dans “Photomontages”, les collégiens étudiaient la représentation du corps dans les arts puis prélevaient dans des journaux ou des magazines d’art des images afin d’en réaliser un mix créant un nouveau tableau, avec des résultats parfois surprenants. “Calligrammes” consistait à écrire un texte poétique et à l’inclure dans une partie du corps dessinée. Il s’agissait aussi de trouver des titres de livres incluant des éléments corporels. Pour “Corpus”, les élèves divisés en deux équipes devaient trouver le plus grand nombre possible d’expressions françaises construites à base des parties du corps et il s’est avéré que les élèves en connaissaient beaucoup. Enfin, “LSF” dévoilaient le secret de la langue des signes française.
Quel que soit l’atelier choisi, les collégiens ont (re)découvert différents aspects de la lecture qui leur ont prouvé qu’elle est source de plaisir et de connaissances.