La grogne est de mise chez les parents d’élèves de Rolampont
Menacée d’une troisième fermeture de classe en l’espace de dix ans, l’école de Rolampont a été le théâtre d’une mobilisation des parents d’élèves et des élus ce vendredi 10 mars en début de matinée. Déterminés à infléchir la décision de l’Education nationale, enfants et adultes veulent se faire entendre.
Le sentiment d’être encore une fois une variable dans l’organisation de l’Education nationale; C’est un peu le sentiment qu’avaient les parents d’élèves de Rolampont vendredi 10 mars au moment d’amener leurs enfants à l’école et de prendre part à la manifestation pour s’opposer à la fermeture d’une classe à la rentrée prochaine. Une décision qui agace puisqu’il s’agirait de la troisième fermeture dans l’école en l’espace de dix ans.
Initiée par la FCPE (Fédération des conseils de parents d’élèves) de Rolampont, cette action a pris la forme d’un petit déjeuner et de la réalisation de banderoles pour exprimer leur collère face à une mesure que les personnes présentes ne comprennent pas. Présents aux côtés des parents, les élus de la commune mais aussi plusieurs délégués communautaires dont le président Jcky Maugras ont soutenu l’association de parents dans sa démarche d’une meilleure offre éducative pour les enfants.
Cette fermeture décidée par la Direction des services départementaux de l’Education nationale de Haute-Marne (DSDEN) n’est pas sans conséquence puisque notamment au niveau de la petite section les effectifs à la rentrée prochaine seront en forte augmentation et les parents ont le sentiment que « puisque Marac et c’est son droit refuse de fermer son école, l’Education nationale tape sur les communes autour et dans ce cas Rolampont ».
Au-delà de faire entendre leur voix au son de « école en danger », les enfants de Rolampont ont également accroché symboliquement des morceaux de tissu rouge aux grilles de l’établissement. Un geste également réalisé par plus isuers élus au premier rang desquels figurait Céline Bernand, la maire de Rolampont, qui avait pris la parole sur ce sujet lors du conseil communautaire du Grand Langres jeudi 9 mars (voir page 25).
En dépit des conditions météorologiques qui n’ont pas facilité les choses, parents et enfants mais aussi les élus ont été unanimes pour se battre « jusqu’au bout et à la décision de la commission de l’Education nationale pour sauver cette classe ».
Pierre Gaudiot