La grimpe d’arbres pour se dépasser
Animateur à la Maison de la forêt, à Leuglay, Sylvain Boulangeot propose une activité originale pour petits et grands : la grimpe d’arbres. Un moyen de se dépasser, sur site ou n’importe où ailleurs.
Vous rêvez de gravir des montagnes et d’aller au-delà de vos limites sans aller à l’autre bout de la France ? Pensez à la grimpe d’arbres ! Techniquement, il s’agit d’escalader un arbre en montant sur les branches et d’aller aussi haut que possible. Sylvain Boulangeot propose cette activité depuis une quinzaine d’années. « C’est un moyen ludique de découvrir l’arbre et son écosystème », observe-t-il. L’idée, pour les participants, parfois intimidés, est de se faire plaisir tout en visant le dépassement de soi. Car certains arbres sont vraiment très hauts. L’animateur a récemment organisé la grimpe d’un épicéa « d’environ 27 m ».
Presque toutes essences
Techniquement, cette activité peut être pratiquée à partir de 7 ans. « Comme lorsqu’on escalade une falaise, une corde descend en deux brins depuis la cime. Le premier brin sert au grimpeur, l’autre permet de l’assurer. Ce fil d’Ariane garantit une progression en toute sécurité et empêche la chute. « Au fur et à mesure de l’ascension, la corde se tend. »
Cette activité peut être pratiquée à Leuglay mais l’animateur se déplace aussi régulièrement. « Je suis déjà allé à Villegusien, à Auberive pour le Centre d’initiation à la nature et à la Liez avec le Centre culturel haut-marnais », commente Sylvain Boulangeot.
« Je me déplace sur site et je fais du repérage pour installer la corde et l’échelle de corde si nécessaire pour atteindre les branches. Mais même à Leuglay, on ne laisse pas des installations en place sur les mêmes arbres. Cela évite le piétinement systématique autour d’un arbre et cela évite d’abîmer un arbre. »
Des surprises dans les branches
Toutes les essences peuvent se prêter à l’escalade. Ou presque. « On escalade des chênes, des érables et même des platanes. Par contre, on ne monte pas dans les arbres fruitiers car les branches sont cassantes. » Cette activité peut être pratiquée toute l’année, y compris en hiver. La seule condition est que les grimpeurs soient volontaires et que l’arbre ne soit pas mouillé ni glissant. « C’est possible, mais c’est beaucoup moins sympa. On est crispé et on profite moins », estime l’animateur.
La grimpe d’arbres offre une approche éducative intéressante. « On peut être surpris en voyant de près des fleurs de chêne. On n’a pas l’habitude ! De temps en temps, on peut faire de belles rencontres en croisant un écureuil, une martre ou un nid de corvidés… » C’est assez magique. Cette activité cartonne auprès des enfants et des adolescents. Mais elle est ouverte à toute la famille. « Bien souvent, les parents grimpent aussi et ils apprécient l’expérience », a eu l’occasion de constater Sylvain Boulangeot.
En complément de la grimpe d’arbres, Sylvain Boulangeot propose une activité “pont de singe” : « Deux cordes sont tendues d’un arbre à l’autre et on traverse en marchant sur l’une des cordes et en se tenant à l’autre », termine l’animateur. Une activité permettant de prendre de la hauteur et de partager de bons moments en famille ou entre copains.
S. C. S.