La généalogie, une passion qui traverse les âges
La généalogie est une passion vieille comme le monde. Pourtant les sources ne permettent de remonter que jusqu’à la fin du XVIe siècle pour retrouver ses racines. Le Centre généalogique de Haute-Marne propose d’en connaître plus sur vous.
Rechercher ses ancêtres, tout le monde y a déjà pensé un jour. Mais l’avez-vous fait réellement ? Pour rappel, la généalogie a pour but de rechercher la parenté et la filiation des personnes. Le centre généalogique de Haute-Marne propose d’aider à retrouver ses aïeux jusqu’au XVIe siècle. L’association à but non lucratif, a vu le jour en 1988.
Aujourd’hui, elle compte 320 adhérents répartis sur l’ensemble du territoire français. Dont deux canadiens, ils recherchent avec attention leurs aïeux depuis l’autre bout du monde.
Chacun à un objectif précis lorsqu’il vient voir l’association : « nous, ce qu’on veut c’est aider les gens, en plus ça nous fait plaisir de chercher et de rembobiner l’histoire », décrypte passionnément Sandrine Aubertot, secrétaire du Centre. Certains découvrent des cousins éloignés quand d’autres une famille très connue.
Rechercher des ancêtres prend du temps
Pourtant dans de nombreuses situations, les ancêtres sont difficiles à trouver il faut donc se creuser la tête confirme la trésorière Marie-Annick Desnouveaux : « certains ont changé de prénoms, c’est un véritable sac de nœud, j’avais une arrière grand-mère que tout le monde appelait Artémis. C’est seulement en trouvant l’acte de decès de sa fille que j’ai vu qu’elle s’appelait Marie-Delphine. »
C’est un loisir pas comme les autres et qui prend un temps important. Pour Sandrine, c’est un bon moyen : « de remonter l’histoire et découvrir des métiers qui n’existent plus avec le mode de vie d’autres habitants ».
Chacun souhaite retrouver ses ancêtres
À Chaumont, par exemple « beaucoup de personnes ont des ancêtres qui ont travaillé dans les chemins de fer ou la ganterie », puisque en 1833, la Ganterie Tréfousse a vu le jour avenue Carnot à Chaumont. Jusqu’à 5 500 ouvriers ont travaillé dans cet atelier. À travers ces familles, les membres de l’association découvrent des situations cocasses.
Frédérique, quant à elle, a une anecdote plutôt originale, « moi j’ai trouvé un ancêtre qui aurait servi de modèle au personnage de Julien Sorel « Le Rouge et le Noir » ». Alors si vous souhaitez connaître vos aïeux, l’association propose des permanences aux Archives départementales, de 14 h à 16 h, tous les premiers mercredis du mois (hors vacances scolaires).
Julien Voirin