La galette des rois à plus petit tirage
TRADITION. A la veille de l’Epiphanie, les boulangers et pâtissiers langrois se montrent plutôt satisfaits du démarrage des ventes de la traditionnelle galette des rois.
Pour Maxime Henry (chocolaterie-pâtisserie Henry), Eric Munier (Boulangerie Diderot) et Julien Gonzales (pâtissier de la boulangerie Gallien), le constat est unanime. Le coup d’envoi de la saison des galettes des rois est satisfaisant. Les trois artisans ont un point commun : ils partagent le goût de la qualité. Crème d’amande, et non simple frangipane, pour les deux boulangers ; amande complète et beurre labellisé pour le chocolatier : « Les gens veulent se faire plaisir vu la période, ils recherchent de la qualité », note Maxime Henry.
Si le démarrage, à la veille de l’Epiphanie, a été bon, l’impact de la crise sanitaire se fait tout de même ressentir. « Cette année, on n’a pas les comités d’entrprise et les associations », relève ainsi Julien Gonzales. Les pièces les plus importantes, sans doute en raison de la crise sanitaire, sont aussi délaissée, au profit des galettes pour quatre ou six personnes, comme le confirme Eric Munier. Ce qui n’empêchera pas les Langrois gourmands de découvrir de belles fèves, sur lesquelles nous reviendrons dans notre édition du 6 janvier.
N. C.