Cobaty ou la galerie du cœur
Cobaty Haute-Marne a offert à la Ville de Chaumont, pour les Restos du Cœur, une galerie qui protégera des intempéries les personnes accueillies dans cette structure. Les poutrelles sont solides. Les valeurs humaines aussi.
La réception de la galerie offerte par Cobaty à la Ville de Chaumont à l’usage des Restos du Cœur a eu lieu samedi 18 décembre en fin de matinée, cité de la Suize. Étaient notamment présents les représentants départementaux et locaux des Restos, le président de la Fédération internationale de Cobaty, Joël le Goff, Bérangère Abba et Christine Guillemy.
Damien Wilhélem, président de la section locale de Cobaty, a tout de suite planté le décor : « il est normal qu’une association de gens de bonne volonté (Cobaty) rejoigne les Restos. Cobaty, c’est le partage qui mène à l’action ».
Davantage sans doute que des entreprises, Cobaty, ce sont des hommes liés d’une manière ou d’une autre à l’acte de bâtir. Ces hommes (et femmes) ont donc suivi Claude Martin, emblématique Cobatiste s’il en est en Haute-Marne, lorsqu’il leur a proposé de s’emparer de ce projet : construire une galerie, devant le bâtiment des Restos, pour protéger des intempéries les personnes contraintes par le Covid d’attendre à l’extérieur.
Cette galerie, construite dans les règles de l’art autour d’une structure métallique de qualité est donc une œuvre collective : aucune entreprise participante n’en tire la moindre gloriole. L’ensemble, terminé il y a une dizaine de jours, couvre 40 m². Les adhérents haut-marnais de Cobaty, mais aussi des représentants du district et de la fédération donnaient un éclat particulier, comme d’ailleurs les bénévoles de tout âge des Restos, à cette cérémonie empreinte de générosité et d’altruisme.
La secrétaire d’État et la maire ont dévoilé la plaque qui rappellera l’histoire de cette galerie et plus encore ce qu’elle porte comme valeurs. Chacun espère qu’elle ne restera pas utile longtemps : la crise sanitaire et ses contraintes, on sait confusément qu’on en viendra à bout. La pauvreté, c’est moins sûr, à court terme…
D. P.