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La future caserne de gendarmerie se dévoile

Le choix pour la future caserne de gendarmerie s’est porté sur un terrain intercommunal à Saints-Geosmes.

A l’occasion du conseil communautaire du Grand Langres, ce jeudi 10 février, le lieutenant-colonel Louis, commandant du groupement départemental de gendarmerie, a présenté le projet de nouvelle caserne. Un dossier éminemment important pour le territoire.

Réunis en présentiel à la salle Jean-Favre, les délégués communautaires du Grand Langres ont approuvé à une large majorité la construction d’une nouvelle caserne de gendarmerie en remplacement de l’actuelle caserne langroise, qualifiée par les différents interlocuteurs comme vétustes. Commandant en second du groupement départemental de gendarmerie, le lieutenant-colonel Louis a rappelé l’historique de ce projet « qui date de 2009 et a fait l’objet de plusieurs études au fil des années ».

L’officier de gendarmerie a souligné que « des réunions ont eu lieu depuis le 1er trimestre 2020 et qu’il y a eu un consensus quant à l’implantation de la future caserne ». Une implantation qui se fera, comme cela a été annoncé lors du conseil communautaire, sur un terrain que l’intercommunalité va acquérir à Saints-Geosmes. Grandes de 2,5 hectares, ces parcelles sont situées entre la RN 74 et la RD122. Une localisation, comme l’a expliqué le lieutenant-colonel Louis, qui répond « à nos contraintes opérationnelles ».

L’officier de gendarmerie a souligné que ce terrain « présente l’avantage d’être proche de nos principales zones d’action tout en présentant des facilités pour sortir dans les différentes directions ». Le lieutenant-colonel a ajouté que « le timing pour réaliser ce projet est idéal puisque l’Etat donne actuellement des moyens pour l’agrandissement, la rénovation ou la construction de casernes ». Pour autant, la réalisation de ces bâtiments ne se concrétisera qu’à une échelle de 6 à 7 ans.

Une prise de décision qui interroge

Programmée pour s’installer sur un terrain de 2,5 ha, la nouvelle caserne de gendarmerie comportera une emprise de 3 400 m2 pour les locaux de service et techniques mais aussi de 8 300 à 16 300 m2 pour la partie touchant aux 44 logements. Estimé à 14 millions, sans compter le coût lié à l’acquisition des terrains, ce projet donnera lieu de la part de la gendarmerie à un loyer, durant neuf ans, s’élevant à 563 000 €.

Si les délégués communautaires ont reconnu la nécessité de la réalisation d’une nouvelle caserne, c’est avant tout le choix effectué quant à l’implantation de celle-ci qui a suscité des interrogations. Ainsi, Sophie Delong a rappelé que « cette caserne était attendue depuis longtemps mais je m’étonne qu’il n’y ait eu que trois scénarii d’envisagés ». L’élue d’opposition langroise a expliqué que de son point de vue la proposition d’une implantation aux Franchises sur le site occupé actuellement par le lycée professionnel aurait due être envisagée.

Pour l’ancien maire de Langres, « ce projet n’est pas neutre pour le territoire donc il conviendrait de comparer toutes les possibilités ». Elle a formulé le souhait que le scénario des Franchises soit intégré dans les discussions « sachant que nous avons le temps puisque c’est un bâtiment qui arrivera dans 6 ou 7 ans ».

Répondant à Sophie Delong, Jacky Maugras, le président du Grand Langres, a vertement rappelé que « c’est nous qui sommes aux manettes et j’ai pris la présidence pour débloquer les dossiers et non pas pour être dans le blabla ». Apportant également une réponse à la demande de l’ancien maire de Langres, le lieutenant-colonel Louis a explicitement indiqué « que le site des Franchises, s’il a été évoqué de manière informelle, n’a jamais fait partie des pistes sérieuses ».

Concernant le site de l’ancienne BSmat qui figurait parmi les trois possibilités étudiées par la gendarmerie, l’officier a indiqué que celui-ci avait été écarté en raison de freins, notamment financiers, à son utilisation pour installer la nouvelle caserne. Revenant sur le processus de choix du lieu d’implantation, Jean-Jacques Franc, élu d’opposition à Langres, a regretté, outre la manière de faire un peu directive, le fait que « nous n’ayons pas été associés à cette réflexion mais aussi qu’il n’y ait pas eu d’étude globale par rapport aux projets envisagés sur le territoire du Grand Langres ».

Sur la possibilité d’une réserve foncière pour anticiper l’arrivée de nouveaux gendarmes, Jacky Maugras a expliqué que la zone pouvait être étendue si besoin. Pour autant, comme l’a souligné le lieutenant-colonel Louis, « cette réserve foncière ne peut être faite que par la collectivité puisque nos normes font que nous ne pouvons avoir des locaux surdimensionnés ».

Pierre Gaudiot

p.gaudiot@jhm.fr

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