La Ferme d’Antan ouvre ses portes à Mandres-la-Côte
Ce dimanche, la Ferme d’Antan de Mandres-la-Côte débute sa saison.
Si vous êtes nostalgique de la vie d’autrefois, en quête de nos traditions, faites un détour par la ferme d’antan ! Le bâtiment est à lui seul un témoignage de nos fermes traditionnelles. Claude Roze, propriétaire et délégué de l’association “Maisons paysannes de France” en parle avec passion « cette ferme bâtie en 1831 a conservé son architecture d’origine, avec une organisation en trois travées. Nous l’avons restaurée avec des techniques anciennes ».
Passé la porte, tout un monde d’artisans, de paysans et autres services de nos campagnes se sont retrouvés. Gare 1900, poste ou cantonnier, chacun possède son espace, avec ses outils et ses machines. Dans l’ancienne alcôve s’est installé l’infirmerie, dans les caves voûtées, le coutelier, le maçon, le tailleur de pierre… La cuisine évoque la veillée au coin du feu, tandis que dans l’écurie, les motos, la forge ou la laiterie sont en bonne place.
Intarissables sur cette ferme-musée qu’il ont créé de toute pièce, Thérèse et Claude Roze connaissent par cœur chaque objet qu’ils ont chiné, restauré et identifié.
A chaque année ses nouveautés. Pour cette saison, une charrette de triporteur à 3 roues en bois cerclées a rejoint le musée, ainsi qu’une une égraineuse de 1840 « c’était à l’époque la première machine à battre les grains, on l’activait avec une manivelle» raconte Claude. On remarque aussi un ancien moteur Bernard sur châssis en fer, « il actionnait une vieille pompe à eau dans les années 1930 » et un métier à tisser pour confectionner des toiles de chanvre « Elles deviendront des draps et chemises » précise Thérèse. Coup de cœur de Claude, un ancien billot de sabotier, « grâce à son paroir, ce grand couteau fixé à l’extrémité, le sabotier pouvait tailler les ébauches des sabots ».
Le musée est ouvert les dimanches de juillet-août de 15 h à 18 h (fermeture de l’accueil à 17 h 30) et tous les autres jours de l’année sur rendez-vous.