La doyenne de la commune souffle 100 bougies
Vendredi 16 février, la doyenne du village, Suzane Boca, était au cœur d’une sympathique cérémonie organisée par la municipalité, à la salle d’exposition du centre socioculturel. Devenue centenaire le 1er janvier, elle a été récompensée de quelques cadeaux et de la médaille de la Ville de Froncles. Une distinction plutôt logique pour celle qui a passé toute sa vie dans la cité ouvrière, mais le maire Patrice Voirin a insisté sur le caractère « exceptionnel et peu fréquent » d’une telle manifestation.
Il s’agissait de la quatrième centenaire à être enregistrée sur la commune depuis le début de son tout premier mandat, débuté en 1995. Il est revenu sur la vie de Suzane, qui était, pour l’occasion, entourée de quelques proches, de membres du conseil municipal et de Brigitte Fischer Patriat, conseillère départementale.
Elle est née, en 1924, « la même année que Charles Aznavour ». Se déroulaient, cette année-là, les Jeux olympiques en France, à Paris. Comme un clin d’œil, 100 ans plus tard, la flamme olympique passera par Froncles. « Devant la maison de la centenaire », continuait le maire, souriant.
Suzane a passé un diplôme de coiffure au sein d’un salon à Froncles, en compagnie de M. Drouin qui lui apprendra les ficelles du métier. Elle ouvrira par la suite un salon, en 1941 au 104, rue du Général-Leclerc, puis quelques années plus tard, au 53, de la même rue. Elle formera cinq apprentis et appréciera de transmettre son savoir. Le lien social, au cœur de son métier, était également quelque chose qu’elle affectionnait beaucoup.
Partie à la retraite en 1980, elle rappelait qu’elle avait « passé plus d’années à la retraite qu’à travailler ». Au terme de la lecture de ce discours et après avoir reçu quelques cadeaux, un vin d’honneur a été servi en son honneur, l’occasion pour Suzane de raconter quelques anecdotes, dans une ambiance conviviale.