La directrice de l’ARS Grand Est à Puellemontier
Profitant d’une journée en Haute-Marne, mardi 3 mai, Virginie Cayré s’est arrêtée à Puellemontier pour découvrir le site de l’Adasms (Association dervoise d’action sociale et médico-sociale). La directrice de l’Agence régionale de santé (ARS) Grand Est était accompagnée de Cédric Cablan, délégué départemental de l’ARS et du Dr Romain Hellmann, son conseiller médical de la directrice. Accompagnés par les directeurs des différents services et des membres du conseil d’administration, les visiteurs ont été guidés par José Richier, directeur général.
La visite a débuté avec le secteur horticole, une activité florissante à cette période de l’année. Les moniteurs ont un rôle de guide et accompagnent les travailleurs qui sont impliqués dans la production d’une gamme qui représente 500 variétés de plants.
L’Adasms pilote un certain nombre de dispositifs qui ont été exposés au cours de la visite. Elle est positionnée sur l’emploi accompagné, un dispositif qui vise à accompagner vers et dans l’emploi des personnes en situation de handicap. Dans une dynamique de professionnalisation, l’association pilote le dispositif Différent et compétent d’accès à la reconnaissance des acquis de l’expérience, à destination des publics d’Esat, IME et Entreprise adaptée de Champagne-Ardenne. Pour aller plus loin encore, « On vient d’ouvrir (l’association Différent et Compétent) avec le Creai et l’Education nationale une expérimentation d’accès à la VAE renforcée pour les travailleurs d’Esat », précise le directeur.
La directrice de l’Esat préside de son côté une autre association en Champagne-Ardenne “Un avenir après le travail” qui vise à préparer à la retraite les travailleurs d’Esat en fin du parcours professionnel.
Par ailleurs, l’association s’oriente vers l’habitat inclusif en réduisant les places en foyer d’hébergement. La transition écologique au sens large est également prise en compte avec l’activité d’Educaflore qui vise à réintroduire des espèces végétales menacées dans une logique de production et commercialisation. Une démarche similaire visant les ligneux a été nouvellement engagée. « On s’est rapproché de nous pour créer sur place un verger à graines. On a la perspective de réimplanter 2000 arbres sur un hectare. Les 500 premiers ont déjà été plantés », annonce José Richier.
Le maraîchage biologique fait partie du tournant vers la transition écologique. La cuisine centrale, en projet, pourra créer 2 500 à 3 000 repas par jour, alimentée sur les légumes produits par la section maraîchage. La visite s’est poursuivie dans les ateliers de l’IME, dans l’atelier numérique doté de matériels ultra performants et les usagers ont réalisé une démonstration d’utilisation d’une imprimante 3D, puis l’atelier menuiserie a présenté ses réalisations. Une occasion réussie pour faire valoir le savoir-faire de l’association auprès des plus hauts responsables régionaux.
De notre correspondant Philippe Pierson