La création d’un fonds de solidarité internationale demandée

La résolution du second groupe de Chaumont Model United Nations vise à lutter contre le manque d’accès et d’égalité d’accès aux systèmes d’éducation dans les pays non développés ou en développement.

« La situation de l’inégalité entre les sexes en matière d’éducation constitue une menace pour les l’innovation internationale et l’amélioration de l’éducation. Il y a un manque de fonds concernant l’amélioration de l’éducation dans les pays non développés ou en développement », explique l’auteur de la résolution. 

Un fonds de solidarité internationale (FSI) devra créer au sein des structures financières des Nations Unies. Les allocations dépendront du produit intérieur brut (PIB) par personne. Chaque pays représenté à l’ONU avec un PIB par personne inférieur à 4 999 $ sera bénéficiaire. S’il dépasse 24 999 $, les pays seront contributeurs. « Nous recommandons qu’ils soient répartis entre les pays bénéficiaires en fonction de leur situation. Chaque membre des Nations Unies est autorisé à allouer certains fonds de bonus à chacune des nations dans le besoin. »

Un fonds observé et contrôlé

Les fonds seront contrôlés par le pays bénéficiaire local. En raison du risque de corruption, les fonds sera publiquement observée et contrôlée par les Nations unies. « Nous proclamons que les membres peuvent être suspendus du FSI après le vote de l’Assemblée générale de l’UNESCO et de l’Assemblée générale des Nations Unies et après l’évaluation d’un commissaire officiel de l’ONU. »

Les fonds devront être utilisés pour créer des environnements d’apprentissage. « Les bénéficiaires seront évalués en fonction des besoins de chaque État, en donnant la priorité aux pays à revenu faible et intermédiaire. Chaque année, il y aura une commission pour discuter de la répartition des fonds. » Les délégués veulent augmenter du taux d’alphabétisation des femmes d’au moins 5 % en 5 ans pour les pays avec un taux d’alphabétisation supérieur à 60 %. Cette augmentation est fixée à 10 % en 15 ans pour les pays dont le taux d’alphabétisation est inférieur à 60 %. 

L’objectif est d’éliminer des stéréotypes éducatifs. Les pays reconnus comme agresseurs seront automatiquement suspendus du fonds. En raison du manque d’infrastructures éducatives lors de conflits, les fonds pourraient être utilisés pour lancer des échanges éducatifs avec les pays développés. « Nous souhaitons que l’école soit un espace sûr. Toute forme d’agression les infrastructures éducatives sera considérée comme une violation hautement sanctionnée contre les droits de l’homme et sera punis par la Cour pénale internationale ».

Les délégués les plus influents du comité anglais sont le Français Axel Huens, le Polonais Mateusz Banasik et l’allemande Celine Karaca.