La création, c’est leur fantaisie !

Les adeptes de photos,

peintures, sculptures

et autres supports créatifs

se sont retrouvés en nombre

pour le salon des arts

fantaisistes et créatifs

organisé

au centre socioculturel.

Cette exposition, proposée par la municipalité de Chalindrey, présente 46 stands : « L’exposition de printemps est tout public avec les œuvres multiples et variées sans attribution de prix afin de conserver cette simplicité et convivialité qui nous caractérise », résumait, lors du vernissage, Caroline Kanicki, conseillère déléguée aux événements municipaux. Le maire, Jean-Pierre Garnier, et la conseillère départementale, Véronique Michel, étaient présents. Le public a tout loisir de découvrir « des artistes généreux qui maîtrisent leur art et le décline avec passion ».

La sculpture et le modelage sont bien au chaud dans la grande salle Charles-Perrot : bois, résine, céramique, dentelle sur bois, vannerie de papier avec les bénévoles inspirées de la Lyre. La peinture et le dessin se taillent une place de choix avec plus de la moitié des stands. Des noms bien connus des cimaises haut-marnaises en font partie : Boris Beluche, l’aquarelliste humoristique, venu en voisin depuis Heuilley-Cotton, Monique Fournier, Jean-Pierre Martet, Monique Ribaut, Paul Peigney, Annick Vial, Michel Fleurigeon. La famille Papon, de Langres, est aussi active et heureuse d’en être  : « On est bien reçus, l’ambiance est super », résument Daniel et Elisabeth. Cette dernière en pince pour l’art animalier, plus spécifiquement pour des représentations réalistes de chevaux en mouvement, à la peinture à l’huile : « C’est un travail d’ombre et lumière », affirme la retraitée, ancienne cavalière de loisirs à Melville et qui aime se ressourcer auprès de ces fidèles animaux.

Nadine Mestre, retraitée à Soncourt-sur-Marne, « a mis les doigts dans le pastel juste avant un licenciement économique, après des drames, pour en faire une grande histoire d’amour artistique ». Chaque jour, elle se soigne avec le pastel : « Peindre fait un bien fou à la tête, au moral. » Le résultat est saisissant : portraits, natures mortes… « J’aime la précision et je suis beaucoup de stages pour progresser », explique celle qui revient d’un stage pastel de quatre jours sur la côte d’Opale. Elle exposera au Festival pastel d’Egly (au sud de Paris) en juin.

Cindy Schultz, originaire de l’Aube, est arrivée à Coublanc avec ses grandes filles et se retrouve derrière un stand : « Je tricote depuis 20 ans et c’est une passion en plus de mon métier de comptable. » Cindy compte les points gagnants au crochet et à l’aiguille à tricoter : « C’est mon anti-stress, ma détente. Au crochet, cela rend encore mieux ; je peux faire des animaux de tous genres. »

Les bijoux de Pascale Texier, de Brennes, fabriqués à la main et en perles de verre, rivalisent de beauté et de simplicité sur ses étals à proximité des peintures sur verre, sur vitrail de Liliane Lermitage, de Marey-sur-Tille (Côte-d’Or) : elle croque peinture géométrique et animalière sur des services de table, des verres, des tasses à café…

Autant dire qu’il y a beaucoup à découvrir sur ce salon, pour fabriquer, décorer et redonner une deuxième vie à nos objets.

Le salon des arts fantaisistes et créatifs, c’est encore ce dimanche au centre socioculturel, de 14 h à 18 h, entrée libre.

La jeunesse en force

La professeure d’arts plastiques, Anaïs May, présente les travaux de ses élèves du collège Henri-Vincenot.

Une sélection de plusieurs dizaines d’œuvres créées par les élèves eux-mêmes met un coup de projecteur sur différentes commandes scolaires voulues par leur enseignante, selon les niveaux d’âge. Les collégiens de 5^e ont, par exemple, planché sur le monochrome en quatre séances, reproduisant le château du Pailly : aux pinceaux, au dos de pinceaux, à l’éponge, à la plume de paon…

Leurs aînés de 4^e ont joué sur les ressemblances et les écarts en formats micro et macroscopiques en huit séances cette fois : au feutre, aux pinceaux, aux crayons de couleurs… Les 3^e ont compulsé des lettres en 3D par le biais d’une lettre, un mot.

Les jeunes artistes sont fiers de leurs productions : « C’est une belle expérience, un travail qu’on a vraiment aimé ; super intéressant », ont assuré avec joie Fanny, Gaby, Tya et Marie.