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La Confédération paysanne de Haute-Marne veut cultiver la biodiversité

L’école de Magneux a participé à la plantation des haies sur les parcelles de Thierry Rémy.

La Confédération paysanne de Haute-Marne a donné pour thème de son assemblée générale la biodiversité avec un exemple concret ; celui de Thierry Rémy, éleveur bio à Magneux.

Au-delà des comptes financiers qui sont bons et du nombre d’adhérents qui se maintient, la Confédération paysanne avait choisi pour thème principal de son assemblée générale la biodiversité avec comme question principale : « comment maintenir nos fermes au sein de cette biodiversité ? »

Pour illustrer le thème, le syndicat avait invité des représentants de la Ligue de protection des oiseaux, la Fédération des chasseurs et l’Office français de la Biodiversité. Tous ont mené une action commune au sein de l’exploitation de Thierry Rémy, à Magneux. Ils ont donc expliqué leur démarche et l’engagement de l’éleveur laitier bio.

LPO, OFB et Fédération des chasseurs

Pour la LPO, le travail avec l’éleveur a consisté à identifier les habitats des oiseaux, dresser la liste des espèces, relever les points forts et points faibles, préconiser des aménagements et, le cas échéant, mettre en place des haies, des vergers, mares ou fauches tardives. A Magneux, 92 espèces ont été identifiées ; un chiffre élevé étant donné « les bonnes bases de l’exploitation ». La présence d’oiseaux est remarquable comme la pie grièche écorcheur ou la linotte mélodieuse qui adorent les prairies et les haies.

Justement, la Fédération de chasse était présente pour présenter sa politique de plantation des haies. Depuis 1990, elle en a planté 80 km en Haute-Marne avec les vertus déjà énoncées : aller contre l’érosion des sols, briser le vent, faire de l’ombrage et servir d’auxiliaire de culture.

Intérêt collectif

Deux types de financement existent mais, dans les deux cas, les travaux sont pris en charge à 100 % sans que l’éleveur ne débourse d’argent. Cent mètres de haies implantées coûtent environ 1 000 €. Thierry Rémy va en bénéficier sur 1,23 km pour dessiner des paddocks pour organiser du pâturage tournant. Quant à l’OFB, elle précise qu’au-delà de la mission de répression, elle accompagne les agriculteurs dans l’agroécologie ou dans l’agrifaune avec, notamment, la gestion des grands ongulés.

Hippolyte Babouillard, pour la Conf’ 52, conclut que « la biodiversité est un intérêt collectif et d’importance. Ce sont des modes de gestion particulier qu’il faut rendre viable à travers des aides spécifiques ».

Frédéric Thévenin

   

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