La CGT débraye chez Viant
Une partie des salariés de l’entreprise Viant ont débrayé, ce lundi 19 février en matinée, à l’appel de leurs représentants de la CGT.
A partir de 9 h, ce lundi 19 février au matin, un groupe de salariés débrayait devant l’entreprise Viant. Délégué syndical CGT, Rémy Montot détaillait les motifs de cette action. « On est là pour dénoncer des calomnies et une entrave aux mandats syndicaux que nos élus subissent », résumait-il. « On nous empêche d’avoir les prérogatives d’élus du CSE. (…) Nos militants se trouvent dans un état moral décadent et la santé en prend un coup », reprend l’élu qui appelle à la solidarité.
« Il faut que cela cesse et que l’on retrouve un état d’esprit serein », ajoute Rémy Montot. Il évoque aussi le cas « d’un camarade qui avait 34 ans d’ancienneté et qui s’est fait licencié pour avoir amené une pièce qui lui appartenait en décembre pour la serrer dans un étau et vérifier sa résistance à la pression… » Un cas qu’il évoque avec émotion, d’autant qu’il a assisté « à l’entretien au cours duquel il s’est expliqué et excusé d’avoir utilisé le matériel de l’entreprise ».
Des soutiens au débrayage chez Viant
Le débrayage s’est tenu en présence de Frédéric Sanchez, secrétaire général de la Fédération métallurgie à la CGT, de Régis Crunchant, membre de la commission exécutive confédérale et de Manu Porcar, secrétaire de la métallurgie Haute-Marne CGT.
Entre autres motifs de mécontentement, tous évoquent également la nouvelle classification de la convention collective, qui est « un changement profond des repères des salariés. Et certains salariés sont classés très bas ».
Les représentants de la CGT souhaitent être entendus et annoncent de nouvelles mobilisations si tel n’est pas le cas.
S. C. S.