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La braderie comme nouveau mode de consommation

Les vêtements hommes, femmes ou enfants sont présents en grande quantité. Il suffit de choisir.

Côté consommation, l’association le Vestiaire-Fil en solidarité organise sa traditionnelle braderie d’été jusqu’à ce samedi en fin de journée. Depuis plusieurs mois déjà, la structure gagne en popularité, les Chaumontais prenant davantage conscience de l’importance de consommer mieux.

La braderie d’été de l’association d’insertion le Vestiaire-Fil en solidarité a commencé ce mercredi 5 juillet dans le quartier de la Rochotte. Devant le bâtiment de la structure s’étalent de nombreux bac de vêtements avec, tous, quelques particularités bien spécifiques. Déjà, ils sont tous d’occasion et donnés par des gens qui n’en ont plus l’utilité. Ils sont aussi en parfait état et repassés. Enfin, ils sont vendus à 1 euro l’article jusqu’à ce samedi 8 juillet. Le Vestiaire poursuit en effet sa tradition et, deux fois par an, propose une braderie aux Chaumontais et autres passants.

« Depuis fin 2021, soit environ un an et demi, on ressent un vrai changement dans les habitudes de consommation. On a de plus en plus de monde qui vient, y compris aux braderies, et de nouvelles personnes qu’on ne voyait jamais avant. Notre chiffre d’affaires est de plus en plus conséquent », explique Catherine Hoymans, directrice du Vestiaire.

Double effet de consommation

Un changement de consommation qu’elle explique par un double effet : celui, assurément, de l’inflation, et celui, moins certain, d’une prise de conscience. « Les gens se sont rendus compte qu’on pouvait consommer mieux et notamment de seconde main pour tout ce qui est vêtements. » Elle estime aussi que le travail des équipes qui, d’années en années, multiplient leurs efforts pour accueillir les clients, n’y est pas non plus pour rien dans cet engouement pour l’association.

Il faut dire que le Vestiaire, existant maintenant depuis 24 ans, est devenu le spécialiste des vêtements de seconde main. Chaque mois, la structure récupère 4 à 5 tonnes d’habits, les trie et garde environ 800 kilos, en triant ce qui est en bon état et ce qui pourrait se vendre.

« Cela ne signifie pas qu’il faut arrêter de nous faire des dons. Tout ce qui n’est pas vendu en boutique est géré par un recycleur. » Ensuite, les articles, principalement des vêtements mais aussi des accessoires et des jouets enfants, sont mis en vente dans la boutique du Vestiaire. Tout y est disposé comme dans un vrai magasin de consommation courante : sur cintre, repassé, classé par taille et par sexe… La seule différence reste le prix.

Pendant les moments de braderie, tout ce qui n’a pas été vendu, en fonction de la saison, est bradé à 1 euro l’article. Une opportunité dont plusieurs ne se privent pas pour profiter. Pour cette édition, les vêtements enfants et femmes sont présents en grande quantité, « surtout les t-shirts et débardeurs », et de nouvelles pièces sont ajoutées dans les bacs tous les jours.

Laura Spaeter

l.spaeter@jhm.fr

La braderie du Vestiaire est encore ouverte ce vendredi 7 et ce samedi 8 juillet de 10 h à 17 h 30. Rendez-vous au 51 rue Ampère.

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