La Biennale se clôture avec un week-end animé
La 4e Biennale internationale de design graphique arrive à sa fin avec un week-end de clôture, dès ce jeudi 12 octobre et jusqu’à ce samedi 14 octobre. Des spectacles, conférences, ateliers et expositions sont proposés au Signe, mais pas seulement. Tout est entièrement gratuit.
Depuis le 22 mai, la 4e Biennale internationale de design graphique anime le Signe, notamment avec les expositions du 30e Concours international, Parade et Procès d’intention. Des œuvres à redécouvrir pendant ce week-end de clôture de biennale qui commence dès ce jeudi 12 octobre avec le retour de « Signal Sonore ».
Cette série de rencontres autour de la relation entre musique et arts visuels, régulièrement organisées par le Signe, reprend avec une figure de l’abstract hip hop, M. Sayyid. Pour cette nouvelle édition de « Signal Sonore », le musicien retrace sa décennie de vie en France depuis son départ de New York, ville dans laquelle il a fondé le groupe de rap Antipop Consortium.
Le vendredi 13 octobre se déroulera principalement au cinéma A l’Affiche, avec une journée d’étude et de conférence, de 10 h à 18 h. Le matin, des graphistes et commissaires d’expositions détailleront les projets, notamment en expliquant leurs pratiques. De quoi apporter un peu de clarté à ceux trouvant le graphisme abstrait. Après cette journée plutôt studieuse, le week-end de clôture invite à la danse avec une soirée électro à la salle des fêtes, de 21 h à minuit.
Spectacles gratuits au Nouveau Relax
Samedi, la Biennale s’invite au Nouveau Relax avec deux représentations du spectacle « Une technogonie » à 11 h et à 16 h. Ce spectacle de Juliette Nier a été réalisé dans le cadre d’un programme de résidences organisé par le Signe et l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra). Sur scène, deux comédiennes joueront avec les ombres d’objets pour retracer l’origine, les raisons et l’existence des déchets radioactifs.
Samedi à 11 h, au Signe, aura lieu la restitution d’un cycle d’ateliers réalisés à la maison d’arrêt, dans le cadre du projet « Culture-justice 2023 ». Les détenus ont réalisé des vidéos d’animation, type dessin-animé. Ce projet intitulé « E-motion design » partage des moments d’introspection en lien avec la privation de liberté dans une œuvre commune alliant questionnements personnels et universels.
Comme souvent au Centre national du graphisme des ateliers sont également proposés. « La bambroche » proposera aux participants de créer leur mascotte de la Biennale. Cet atelier libre est proposé tout au long du week-end. Vendredi, de 19 h à 21 h, il sera possible de s’initier au graphisme avec l’atelier « Starting Block ». Vendredi et samedi après-midi, l’atelier « Salade Tomate Oignons », souvent très apprécié, sera à nouveau proposé.
Enfin, à la maison des Carmélites, la CGT retraités invite les graphistes du collectif Formes des Luttes pour son exposition d’octobre. L’exposition amènera à la découverte de leurs outils de lutte, en portant un regard rétrospectif sur quatre années de « résistance ». Le vernissage aura lieu vendredi à 18 h.
Julia Guinamard
La police Dina Chaumont est téléchargeable en ligne.
18 000
Depuis le 22 mai dernier, le Signe a accueilli plus de 18 000 visiteurs, dont 12 000 qui sont venus uniquement sur la première semaine. Près de la moitié des visiteurs sont originaires de la Haute-Marne. Les autres sont venus de la France, mais aussi de Belgique, Pays-Bas, Allemagne, Suisse, Royaume-Unis, Etats-Unis ou encore Hongrie.
