La belle saison du Made in Pays de Langres
Restrictions liées à la crise sanitaire ajoutées à une météo des plus contrariantes, la saison avait tout pour faire grise mine pour les artisans et producteurs du Made in Pays de Langres. Pourtant l’association a finalement de quoi afficher un beau sourire.
Après une année assez compliquée pour les membres de l’association Made in Pays de Langres, qui regroupe producteurs et artisans issus du Pays de Langres, la saison estivale était sans nul doute une bulle d’oxygène à ne pas manquer. Alors la mauvaise météo qui s’est invitée n’était certes pas de bon augure. « Avec la pandémie, les artisans ont beaucoup souffert et, là, avec les intempéries, la saison de sept maraîchers et des deux apiculteurs adhérents n’avait rien de simple non plus. De fait, les fruits et les légumes se sont faits rares sur les étals, au moins jusqu’au 15 août. Mais, au final, tout le travail réalisé pour aider les artisans a payé et la tendance s’est inversée pour eux… et après le 15 août, les producteurs sont revenus », explique Sophie Da Silva, de l’association Made in Pays de Langres (MiPL). Un jeu de vases communicants qui a parfaitement fonctionné pour la marque qui, d’année en année, gagne en visibilité et en reconnaissance. À telle enseigne que l’association a été sollicitée par des personnes souhaitant adhérer.
La petite marque grandit…
« Nous avons eu huit nouveaux adhérents présents cette année sur les marchés. Il y a également eu des personnes qui souhaitaient adhérer à l’association mais qui étaient basées à plus de 40 km de Langres, donc hors du champ de rayonnement de l’association. En revanche, nous avons fait venir ces candidats en tant qu’invités et ils ont été très satisfaits parce qu’ils ont gagné en clientèle et en visibilité », poursuit Sophie Da Silva. Un retour qui tend à prouver que la marque MiPL gagne chaque année en reconnaissance, mais l’association peut également remercier la ville de Langres qui, sous la mandature de Sophie Delong, lui a fait confiance et permis de lancer ces marchés estivaux et, sous la mandature d’Anne Cardinal, offert les animations musicales qui ont d’ailleurs donné lieu à des nocturnes qui ont eu un succès populaire.
« Ces animations ont indéniablement été un plus et le retour des gens conforte l’idée que ces marchés ont trouvé leur place et leur public, composé autant de touristes que de locaux », conclut Sophie Da Silva de l’association MiPL. Une association qui, pour l’année prochaine, espère le même investissement de la Ville et la présence du soleil !
Patricia Charmelot