L’ « atypique » Domaine de la Maveline, pour une « pêche sportive »
Les amateurs de « pêche sportive » trouvent à Gevrolles, en Côte d’Or et tout près de la Haute-Marne, un site en pleine nature, avec un paysage qui se distingue des autres étangs : le Domaine de la Maveline. Sans compter que dans ce cadre reposant, il se ferre des poissons de belle taille.
« Avoir mon étang, c’était un rêve d’enfant ». Le vétérinaire Julian Lhuillier adore la pêche depuis que, tout petit, son grand-père lui a appris à l’apprécier… en le mettant à l’oeuvre. Dès l’âge de 13 ans, Julian se spécialise. Son truc, c’est la carpe. Voilà pourquoi depuis juin dernier, il marche sur l’eau. C’est en effet le moment où, avec sa compagne Charlotte Weirig, initialement assistante vétérinaire, il a acquis le Domaine de la Maveline et ses « 20 hectares en eau ». On y vient donc pour du « no kill », merci à ceux qui pêchent pour remplir leur congélateur de passer leur chemin.
C’est un lieu « surtout » taillé pour les carpistes, de mars à novembre – l’enduro mis sur pied par la Fish haut-marnaise, qui a commencé jeudi 3 août et dure jusqu’à dimanche 6, s’y déroule – et pour les amateurs de carnassiers, en hiver. « C’est un cadre reposant, naturel », défend Julian. Qui souligne qu’il a une touche de singularité. « Avec plein d’îles, pas de vis-à-vis, des profondeurs d’eau jusqu’à 4 mètres, des obstacles… », la Maveline est « un peu atypique ». Autre atout : les carnassiers qu’on y trouve sont des bestiaux. Par exemple, beaucoup de brochets peuvent faire… 1,30 m. « Nombre d’étrangers viennent ici ». Autrement dit, le site, à « l’étang découpé en 12 postes » exerce une aimantation sur les pêcheurs bien au-delà des frontières locales. La règle est identique pour tous : on vient séjourner avec son campement, pour 24 h ou 48 h, toujours sur réservation. Séjourner une semaine permet certes de mieux profiter de la pêche. Attention toutefois, la Maveline est un lieu recherché et « il arrive que les candidats sur liste d’attente patientent 12 mois ». Reste qu’il suffit d’une ou deux annulations pour se voir propulsé beaucoup plus vite dans ce petit paradis de la pêche sportive. Sachant que, et c’est la nouveauté que Julian et Charlotte introduisent ici, le créneau des carnassiers, accessible le week-end à la saison, fait l’objet d’un développement.
Dans un futur plutôt proche, ce couple très sympathique aimerait créer un gîte « en dehors de l’étang, à Geverolles, pour les accompagnants, pas forcément mordus de pêche ». A priori,la rénovation d’une maison du village qui, à ce stade, tient la corde.
Fabienne Ausserre
f.ausserre@jhm.fr