Kinowa Sassi : « Le maintien va être compliqué »
Auteur de seize points, samedi soir, face à Noisy-le-Grand, Kinowa Sassi a été l’un des rares bragards à surnager au niveau de l’adresse. Pour sa première saison sous les couleurs du SDB, l’ailier bragard
ne cache pas que le maintien sera difficile à aller chercher.
Le Journal de la Haute-Marne : Noisy-le-Grand n’a pas volé sa victoire, ce soir (samedi)…
Kinowa Sassi : « C’est vrai que Noisy mérite sa victoire. On leur a donné tous les ballons. On a raté des paniers faciles. »
JHM : Comment expliquez-vous votre incroyable maladresse face pourtant une formation francilienne qui était “lanterne rouge” au coup d’envoi ?
K. S. : « Honnêtement, je ne pourrais pas le dire. A l’extérieur, c’est toujours compliqué au niveau de l’adresse. On a failli à trois points. On n’a pas de percussion face à des défenses qui pratiquent la “zone”. Pourtant, on a un grand terrain. Il y a aussi un manque de cardio et de physique de notre part. »
JHM : Etes-vous conscient que le maintien sera très difficile à décrocher ?
K. S. : « Le maintien va être compliqué à aller chercher sur- tout si on continue à reproduire des prestations comme celle de ce soir (samedi). Il faut qu’on arrive à se libérer au niveau du jeu, mais aussi à écouter
les consignes du coach et des
anciens. Nos défaites sont dues à
des petits détails. »
JHM : Selon vous, qu’est-ce qui pourrait servir d’électrochoc pour le Saint-Dizier basket ?
K. S. : « Un discours musclé du coach. Il faudrait que l’on soit plus rigoureux à l’entraînement. On était que huit sur la feuille de match et du coup c’est compliqué au niveau des rotations. On a joué sur le même rythme que Noisy. »
JHM : Est-ce que le moral de l’équipe est touché après cette terrible défaite ?
K. S. : « Pas que ce soir (samedi). Cela dure depuis un petit moment. Il n’y a pas de secret. Lorsqu’on est quatre à l’entraînement, c’est difficile ensuite de bien jouer en match. Certains joueurs arrivent à se remettre en questions. Le basket se joue à cinq. On attaque et on défend à cinq. Si deux joueurs ne se remettent pas en questions, l’équipe n’avancera pas. C’est le problème majeur de notre groupe. »
Propos recueillis par Romain Randoing