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Julien Winkelmuller : « on en est capables ! »

Appelé pour la première fois avec l’équipe de France pour un tournoi officiel, l’attaquant chaumontais Julien Winkelmuller est persuadé que les Bleus peuvent aller chercher leur qualification olympique pour Tokyo, cette semaine à Berlin.Cela passe par une victoire ce soir (20 h 45), face aux Pays-Bas.

C’est avec le “pointu” du Chaumont VB 52 Haute-Marne, Julien Winkelmuller, que l’équipe de France dispute actuellement, lors du tournoi de qualification olympique de Berlin, sa dernière chance de rejoindre les JO de Tokyo, l’été prochain. Appelé après le forfait d’un autre ex-attaquant cévébiste, Stephen Boyer, dont les « raisons personnelles » annoncées pour signifier son absence restent obscures (une altercation avec Earvin N’Gapeth lors du dernier Euro a été évoquée), l’attaquant haut-marnais, lui, attend désormais sa première sélection officielle en bleu. Même si pour l’instant, les excellentes prestations de Jean Patry, à son poste, lui barrent le chemin de ce moment espéré. Quoi qu’il advienne, le Chaumontais profite, de toute façon, de cette expérience internationale.

Le Journal de la Haute-Marne : Comment avez-vous appris que vous étiez retenu pour le tournoi de Berlin, lors du stage à Tours fin décembre ?
Julien Winkelmuller (pointu de l’équipe de France) :
« En fait, je l’ai appris assez tardivement, la veille de partir en Allemagne (le 2 juin). En arrivant le 27 décembre, j’ai découvert que nous étions potentiellement quatre “pointus” retenus pour le stage de préparation (avec Jean Patry, Jhon Wendt et Stephen Boyer), mais Stephen, qui devait arriver le lendemain à Tours, n’est pas venu. Malgré tout, cela faisait une vraie concurrence sur le poste. Laurent (Tillie, le sélectionneur) m’a finalement d’abord signifié son choix individuellement, avant de l’annoncer officiellement. Je pense que pour lui, ce n’était pas très facile de prendre une décision rapide et qu’il a attendu le dernier moment pour décider. »

JHM : Comment se passe votre intégration à ce groupe au sein duquel vous êtes le “petit nouveau” ?
J. W. :
« Vraiment très bien ! J’avais déjà effectué un stage avec un groupe élargi à l’été 2018 et je connaissais donc la plupart des joueurs. Aujourd’hui, je suis en chambre avec Kévin Tillie et sincèrement, après tous les aléas vécus par ce groupe dernièrement et les forfaits de dernière minute (Clèvenot, Thibault Rossard et Boyer), le collectif a su rester très “zen”. L’ambiance est bonne et notre premier match face à la Serbie a d’ailleurs prouvé que nous étions dans de bonnes dispositions mentales. J’ai même, pour l’instant, réussi à échapper à la chanson en public devant tout le groupe que doit interpréter le “bizuth” pour sa première apparition en équipe de France (rire). »

JHM : Vous attendiez-vous justement à un début de tournoi aussi intéressant face à la Serbie ?
J. W. :
« Entre nous, on ne doutait pas. Je pense que les circonstances ont également certainement joué en notre faveur, avec des Serbes qui pensaient peut-être qu’avec les absents, la France serait moins forte. Un contexte qui a fait que l’on a joué sans pression au cours d’un duel où nous avons tout réussi. Cette victoire, c’est aussi la façon de dire : “ On est là ! On est capables d’aller au bout de notre mission ! Même si le deuxième match n’a pas été aussi abouti. »

« Je suis prêt ! »

JHM : Comment expliquez-vous cette baisse de régime face à la Bulgarie ?
J. W. :
« D’abord par la qualité de l’adversaire qui a parfaitement joué le coup, à l’image de sa qualité de service incroyable. Et peut-être que le succès de la veille contre la Serbie a mis un peu plus de pression sur nos épaules, avec cette sensation qu’on était maintenant vraiment dans le coup pour jouer cette qualification olympique. »

JHM : Comment abordez-vous cette dernière rencontre de poule face aux Pays-Bas aujourd’hui ?
J. W. :
« C’est un véritable quart de finale ! Je ne sais pas dans quelles conditions mentales les Néerlandais, d’ores et déjà éliminés après leur défaite face à la Bulgarie (3 sets à 0 hier), vont se présenter et quelle équipe ils vont aligner, sachant que certains joueurs majeurs pourraient être préservés pour la reprise à venir avec leur club. Mais ceci est leur problème. On sait qu’avec le point pris face à la Bulgarie, on reste maîtres de notre destin. Notre seul objectif est la victoire et quelle que soit la composition de l’équipe adverse, on est capables d’aller la chercher. »

JHM : N’est-ce pas un peu frustrant de ne pas avoir encore connu la moindre entrée en jeu ?
J. W. :
« Bien sûr, mais en même temps, si je ne rentre pas sur le terrain, c’est que l’équipe va plutôt bien. C’est donc un mal pour un bien collectivement. En plus, Jean (Patry) a réussi deux prestations de grande valeur sur les deux premiers matches. Je pense qu’il a beaucoup progressé sur ces premiers mois en Italie et il le démontre. Personnellement, je ne suis pas impatient. L’envie est là, physiquement, je pense montrer aux entraînements que je suis prêt. Si ça doit arriver, ce sera un grand plaisir que d’essayer d’apporter ma pierre à l’édifice à ce groupe France. »
Propos recueillis par Laurent Génin

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