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Jukebox9 : Louise-Ellie et Atom’Space ont fait mouche

Jukebox a connu la fin de sa neuvième (belle) histoire. Au terme d’une soirée exceptionnelle où l’ambiance était au rendez-vous, vendredi soir, aux Fuseaux de Saint-Dizier, les six finalistes du tremplin musical initié par Le JHM se sont produits. Louise-Ellie remporte la catégorie “Créations” et Atom’Space sort vainqueur de la catégorie “Reprises”.

Louise-Ellie et Atom’Space sortent vainqueurs de cette neuvième édition de Jukebox. Vendredi soir, 500 spectateurs sont venus assister à la finale du tremplin musical organisé par Le JHM qui s’est déroulée cette année aux Fuseaux de Saint-Dizier. Au terme d’une soirée exceptionnelle où les six finalistes ont chacun proposé un set de qualité, le jury a délibéré, tranché en prenant en compte les nombreux votes du public, et annoncé les vainqueurs.

Lors de la remise des chèques où tous les protagonistes de cette soirée musicale ont été réunis sur scène, Louise-Ellie, à l’annonce de son nom, a célébré sa victoire dans la catégorie “Créations” plus dans la surprise et avec une joie bien contenue. En revanche, Atom’Space, le tout premier gagnant de la catégorie “Reprises”, a laissé éclater son bonheur, quelques fans les ont même rejoints sur scène.

5 000 euros chacun

Seul artiste en solo de cette finale, Louise-Ellie a su toucher le public. Tout en douceur et légèreté, la jeune chanteuse n’a pas laissé les spectateurs et les membres du jury indifférents. Auréolée de sa couronne multicolore, elle remporte ainsi un chèque d’une valeur de 5 000 € qui lui ouvre les portes du château de Faverolles pour l’enregistrement d’un album ou d’un clip vidéo. Les six musiciens d’Atom’Space ont également reçu un chèque du même montant, qui équivaut à un an de communication. Leur set a mêlé énergie, poésie, et le timbre de voix particulier de Laura a résonné dans la salle, emportant avec lui un public conquis.

Il est important de ne pas oublier les autres acteurs de cette soirée. Car ils peuvent se targuer  d’avoir animé la scène d’un très haut niveau, chacun dans leur propre style. La déjantée coolitude des Val-Jean a ouvert le bal. Lazy Sloths ont suivi avec, notamment, une reprise du tube de Police, Roxanne, dont le public se souviendra encore longtemps.

L’énergie d’Alambig est à mettre en lumière. Et les cuivres de Yacas Groovy Band sont venus clore cette finale en fanfare. Les prestations se sont enchaînées rapidement. Le public n’a pas eu à trop attendre entre les sets, l’équipe technique des Fuseaux – tout en professionnalisme – changeait les plateaux rapidement. Enfin, il a été bon de revoir Jham, les gagnants de l’édition précédente.

« Voilà, c’est fini… », aurait pu nous chanter Jean-Louis Aubert. Mais seule la neuvième est terminée. Rendez-vous l’année prochaine ; 2020 sera très important pour Jukebox puisqu’il soufflera sa dixième bougie.

Joffrey Tridon

Louise-Ellie : « Je me suis laissé porter »

Louise-Ellie a beau avoir de l’expérience et de nombreuses scènes et de premières parties derrière elle (Julien Doré, Gaëtan Roussel), elle n’en était pas moins ravie de recevoir le prix de la catégorie “Créations”. Elle gagne la possibilité d’enregistrer une maquette ou un clip vidéo.

« J’ai déjà fait des tremplins avant, mais c’est toujours stressant même si j’ai l’habitude d’être seule.  Je ne sais pas encore ce que je vais choisir. J’ai déjà fait un CD autoproduit, mais ce serait bien de pouvoir faire une maquette avec plus de moyens. Mais un clip, c’est bien aussi ! Je vais réfléchir. La finale aux Fuseaux, c’était super. C’est vraiment une super scène. Je me suis laissé porter par le truc et j’ai laissé le public faire le reste. Je n’ai pas fait grand-chose en fait !

Je suis très contente que mon projet soit reçu de cette façon. J’était face à des groupes qui bougent, avec beaucoup d’énergie, et moi je suis seule sur scène. Je suis contente d’avoir été entendue et écoutée. C’est quelque chose que j’ai au fond de moi depuis longtemps, je suis heureuse que ça avance. »

Propos recueillis par Frédéric Thore

Louise-Ellie, un univers qui a fait mouche. (Photos Christophe Bonnefoy)

Louise-Ellie en catégorie création et Atom’Space pour les reprises, grands gagnants de ce Jukebox 2019.

Direction les Fuseaux pour la finale

Alambig, Atom’Space, Lazy Sloths, Louise-Ellie, Val-Jean et Yacas Groovy Band. Voici les noms des six finalistes de Jukebox, tremplin musical du JHM. Ils participeront vendredi 10 mai à la finale aux Fuseaux, à Saint-Dizier.

Les noms des finalistes de cette neuvième édition de Jukebox sont désormais connus. Ils étaient 47 au début avant de n’être plus que seize en demi-finale. Aujourd’hui, les six groupes qui auront la chance de jouer le 10 mai sur la scène des Fuseaux à Saint-Dizier se dévoilent : Alambig, Atom’Space, Lazy Sloths, Louise-Ellie, Val-Jean et Yacas Groovy Band. Seulement deux d’entre eux sortiront vainqueurs du tremplin initié par Le JHM.

Les groupes se repartissent selon les deux catégories “Créations” et “Reprises”. Ainsi, le duel est déjà lancé dans la première entre Alambig, Louise-Ellie et Val-Jean, et dans la seconde entre Atom’Space, Lazy Sloths et Yacas Groovy Band. Si l’année dernière, la finale était résolument rock, celle du 10 mai est complètement éclectique. Pas un groupe ne se ressemble musicalement. La précision d’Atom’Space viendra se confronter à la mixité des origines d’Alambig.

La douceur des phrases de Louise-Ellie dansera avec les jeux de mots de Val-Jean. La ballade pop-rock acoustique contrastera avec l’ambiance festive cuivrée de Yacac Groovy Band. Pour rappel, un enregistrement au studio de Faverolles est à gagner pour les groupes de “Créations”. Pour “Reprises” le vainqueur pourra profiter d’un an de communication. Un programme riche et alléchant : les univers musicaux s’entrecoupent et se mélangent à travers des compositions de qualités et des reprises surprenantes.

La musique sera bel et bien au rendez-vous le 10 mai, aux Fuseaux à Saint-Dizier. JHAM, le groupe gagnant de l’année dernière fera aussi son retour sur scène.

Nouvelle formule !

Cette année, pour s’adresser à un maximum de musiciens, Jukebox se dote d’une nouvelle formule. Le concours musical comprend deux catégories : une catégorie “Création” et une catégorie “Reprise”. Peuvent concourir tous les artistes de musiques actuelles, rap, rock, jazz ou électro, en solo ou en groupe. La finale aura lieu à Saint-Dizier, aux Fuseaux, le 10 mai prochain. C’est à cette date que nous connaîtrons non pas LE vainqueur, mais LES vainqueurs, ceux de chaque catégorie.

10 000 euros de récompenses

La nouveauté s’exerce surtout du côté de la catégorie “Reprises”. Parce que de nombreux groupes excellents dans la cover, Jukebox, conscient que certains jouent dans l’ombre, s’adresse désormais à eux. Lors du live, les trois candidats retenus proposeront trois reprises et une composition (#créa) dont une en français. Pour cette catégorie, le prix à gagner, d’une valeur de 5 000 €, est un an de communication représentant trois campagnes. Au total, il s’agit de neuf parutions dans nos colonnes, accompagnées 3 000 flyers et 300 affiches. Le sujet de communication doit être la promotion de représentations ou la promotion d’un album du groupe gagnant.

La catégorie “Créa” est bien connue des amateurs Jukebox. En effet, les précédentes éditions du concours se déroulaient sous cet aspect. Il était demandé aux groupes de présenter des compositions. Cette année, c’est exactement la même chose. Pour la finale, les trois candidats retenus pour la “Créa” proposeront trois compositions et une reprise (#cover) dont une en français.

La gagnant se verra remporter un enregistrement dans les studios du château de Faverolles pour concevoir son propre album, ou le vidéoclip de sa chanson. Une valeur totale de 5 000 €.  Les présentations désormais finies, musiciennes et musiciens, c’est à vous de jouer. Place aux vocalises, archets ou baguettes en mains, branchez les guitares et accordez les basses ! Faites le show ! Et si les gagnants, c’était vous ?

Qui succédera à Jham, vainqueur du Jukebox8 ? (Photo d’archives Christophe Bonnefoy)

La création : apporter à la musique quelque chose d’inédit

Depuis la première édition de Jukebox, le tremplin musical organisé par le JHM, propose aux groupes locaux de présenter LEUR musique propre, LEUR création. Si cette dernière peut représenter une certaine liberté, il est important de comprendre comment elle s’établit au niveau musical.

Depuis neuf ans, le tremplin Jukebox, organisé par Le Journal de la Haute-Marne, invite les musiciens locaux à mettre en lumière leur musique. Cette année, même si les groupes de reprises participent à l’événement dans leur catégorie “Reprises”, la création se porte toujours fièrement. Dans le cadre du Jukebox, les musiciens sont jugés en très grande majorité sur leurs compositions et leur énergie sur scène. Mais dans le domaine musicale, comment réellement définir la création ?

Le mot composition vient du latin “componere” qui signifie “mettre ensemble”. Le paradigme très large de la musique actuelle remet en cause le terme même de “composition ”, car il implique de nombreux acteurs et outils. Guillaume Deveney, chargé de mission musique à Arts Vivant 52, préfère le mot “création”. Le travail de production d’un projet va bien au-delà du simple aspect musical. « Certes, il y a un passage obligatoire derrière la feuille, même numérique. Mais quand on parle de création, on est très loin de l’image du compositeur, seul dans sa chambre. C’est plus un dialogue », explique Guillaume Deveney. Un dialogue entre de nombreux intervenants aux compétences multiples.

A sa base, le compositeur et l’interprète donc. Mais d’autres paramètres viendront s’ajouter : l’ingénieur du son, le producteur, l’arrangeur. Allons encore plus loin : le metteur en scène, l’éclairagiste, le chorégraphe ou encore le graphiste. Cet ensemble participe à la création de l’univers du musicien ou du groupe.
De plus, la création, même sur l’aspect purement musical, ne vient pas de nulle part. La nouveauté va toujours de paire avec l’ancienneté.

« Les codes existent déjà. Nous sommes une société de codes et nous sommes obligés de fonctionner et réfléchir avec », souligne Guillaume Deveney. « Cependant, on peut jouer avec. Mais uniquement quand nous les avons parfaitement intégrés. Il faut garder en tête l’idée de les dériver. Comment, à partir de quelque chose qui existe, je peux apporter quelque chose d’inédit. Mon projet aura une singularité particulière. Un musicien peut émerger de cette manière, et en cela, devenir professionnel. »

Musicien professionnel

Une création qui se veut professionnelle doit prendre en considération la multitude d’éléments qui l’entourent. La musique a évolué au fil des décennies en partie grâce aux outils technologiques qui sont apparus. Les durées d’enregistrement se sont rallongées sur les vinyles et les musiques progressives avec des chansons dépassant allègrement les 10, voire 20 minutes, sont peu à peu apparues.

Autre outil important : la radio. Selon Guillaume Deveney : « elle reste un moyen de diffusion important. Il faut l’utiliser comme une démarche marketing en évitant de tomber dans le commercial. C’est pourquoi, une création qui se veut professionnelle doit penser à proposer un morceau en format Radio Edit ».

Une création est rendue singulière par un autre élément, probablement le plus fondamental : le chant intérieur. Celui-ci va déterminer l’interprétation musicale d’une composition, révéler l’interprète à travers le texte et le texte à travers l’interprète « La création passe par beaucoup d’écoute, par la connaissance de la musique. Il faut aller au-delà des gammes, au-delà des accords. Il n’y a pas besoin de jouer des choses compliquées. Tout revient à l’oreille », souligne Guillaume Deveney.

« Il faut prendre en considération l’harmonie, le rythme, les couleurs sonores, la mélodie. Il faut à la fois entendre/écouter ce qui correspond à notre culture musicale, et entendre/écouter, ce qu’on veut proposer. Si on n’a pas ce chant, on va copier et recopier des choses qui ont déjà été créées et tourner en rond. »

Joffrey Tridon

Lors de la finale le 10 mai prochain aux Fuseaux de Saint-Dizier, les trois candidats retenus dans la catégorie “Création” proposeront trois compositions et une reprise dont une en français. Pour cette catégorie, le prix à gagner d’un valeur de 5 000 euros, est l’enregistrement d’un album au Château de Faveroles. Mais dépêchez-vous, les inscriptions ferment mardi 12 mars.

Un rêve éveillé pour Shirley, ancienne gagnante du Jukebox

Shirley a 23 ans et habite Biesles. Elle a remporté la 7e édition de Jukebox, le tremplin musical organisé par le JHM, avec son groupe Green Devils. Lors de la finale, elle s’est faite repérer par un casteur de The Voice. Son audition à l’aveugle a lieu demain soir sur TF1. Interview.

JHM : Vous participez à la 8e saison de The Voice. Pourquoi s’être lancé dans cette aventure ?

Shirley : J’ai toujours chanté et c’est en participant à Jukebox que je me suis fait repérer. Julien Kerfuric, qui participait aussi au concours avec son groupe Lazaretto, est casteur pour The Voice. Il m’a proposé de participer au casting de l’émission.

JHM : Aviez-vous en tête d’intégrer un télécrochet avant ?

Shirley : Je n’étais pas trop enjouée au moment de la proposition. C’est une grosse production, c’est de la télévision. Je n’aurais jamais pensé participer à des télécrochets de ce type avant. Mais en y réfléchissant, on m’a tendu une main, une vraie opportunité que je ne pouvais pas manquer. Et une fois sur scène, on vit un rêve éveillé. On fait face au jury, on se fait tout petit. Julien Clerc, qu’on aime ou pas, c’est une institution française.

JHM : Qu’avez-vous pensé de cette expérience musicale et humaine ?

Shirley : J’ai évolué d’une manière incroyable en si peu de temps. J’ai appris à travailler de manière beaucoup plus professionnelle. C’est un peu comme si pour apprendre une langue étrangère, on partait dans le pays d’origine. Tout va plus vite ! (rires) La première chauffe vocale, le studio, le plateau, les répétitions avec des musiciens pros.

C’était une découverte pour moi. Je ne posais pas trop de questions. Je faisais. Par exemple, j’ai une voix qui porte, mais je n’ai jamais pris de cours de chant. Je me suis rendu compte que même si elle est innée, il faut travailler. Et quand on reçoit un compliment, ça a plus de répercussion en soi quand il vient de quelqu’un issu du milieu, qui sait de quoi il parle.

JHM : Comment avez-vous fait face à cette superproduction ?

Shirley : Les candidats sont vraiment traités comme des rois. Tout est fait pour qu’on se sente bien. On en a besoin car c’est un très long chemin. J’ai passé le premier casting en juin 2018 et l’enregistrement n’a eu lieu qu’en novembre. Entre-temps, il y a eu divers entretiens, notamment pour savoir si nous sommes suffisamment forts et prêts psychologiquement. Il y a aussi plusieurs rendez-vous avec TF1 et Universal. Il faut aussi s’organiser dans son emploi du temps car il faut jongler avec son travail. On se repose aussi sur les autres talents. On demande beaucoup de conseils à ceux qui reviennent après avoir passé les castings de l’année dernière.

JHM : Repérée au Jukebox donc, l’appellation de “tremplin musical” prend tout son sens finalement ?

Shirley : Complètement. Pour moi, le Jukebox représente la première fois où je me suis dit pourquoi pas tenter de voir plus loin. Avant d’y participer avec Green Devils, on jouait sur des petites scènes, dans des bars ou lors de la fête de la musique. On jouait de la musique entre copains. Même si Jukebox est une scène locale, c’est toujours légitime d’y participer et cela peut toujours déboucher sur des projets. Pour moi, c’est The Voice. Et puis, le concours m’a permis de prendre fortement confiance en moi sur scène.

JHM : Vous avez remporté Jukebox il y a 2 ans. Quelle est votre actualité avec Green Devils ?

Shirley : Nous avons eu deux années très compliquées. Le groupe a été en pleine mutation et surtout l’aventure The Voice prend beaucoup de temps. Mais nous avons des choses prêtes, nous ne sommes pas près de nous arrêter. Un album devrait arriver prochainement. Green Devils, ce sont mes amis. C’est avec eux que j’arrive à m’exprimer et composer. Alors si l’aventure The Voice peut nous permettre d’apporter un peu de lumière sur notre musique, pourquoi pas utiliser un peu de cette promotion (rires).

Propos recueillis par Joffrey Tridon

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