Journée noire pour les policiers
Ce jeudi 18 janvier, le syndicat de Police Alliance organisait sa première journée noire pour faire entendre les inquiétudes des gardiens de la paix concernant le déroulement des JO.
Le rendez-vous était fixé à midi, devant les commissariats de Chaumont et Saint-Dizier. A l’appel du syndicat de Police Alliance, les gardiens de la paix se sont rassemblés pour faire entendre leurs préoccupations. « Nous avions averti le ministre que si nous n’avions pas de réponse concernant l’organisation des Jeux olympiques nous allions mettre en place des journées noires », rappelle Cédric Maizières, représentant Alliance pour la Police de Haute-Marne. Ce 18 janvier s’est donc tenue la première à cinq mois de l’événement.
« Nous avons été informés que nous ne pourrions pas prendre de congés, de mai à septembre. Localement nous sommes chagrinés car à Chaumont et Saint-Dizier, nous allons être amenés à renforcer les effectifs parisiens », détaille-t-il en complément. « Nous n’avons pas de réponse concernant notre période de travail, la garde de nos enfants, les modalités de déplacement, de logement ou de repas », reprend-il. Les policiers attendent aussi une prime.
Par ailleurs, la gestion locale, dans un contexte où le travail et les missions ne manquent pas, les soucie. « Nous voulons des réponses », martèlent les participants au mouvement qui réclament l’application des promesses faites en 2022 au sujet des mesures sociales.
Concrètement, pour cette journée noire les policiers n’ont pas fait d’initiative afin de marquer le coup. A l’échelle du Grand Est, ils ont ajouté plusieurs points de contrôle au niveau de la frontière avec l’Allemagne. Suivant les avancées, d’autres journées comme celles-ci pourraient être programmées.
S. C. S.